20 communes dans la région Atsinanana ; 10 dans l’Analanjirofo ; 10 dans l’Atsimo Andrefana ; 8 dans l’Androy ; 5 dans le SAVA ; 5 dans le Vatovavy Fitovinany ; 2 dans le DIANA : 2 dans le Boeny ; 1 dans l’Anosy… Sans oublier les communes sises sur l’axe Toliara II – Bekily dont la majorité a été remportée par le MTS au soir du 31 juillet dernier.
3 premiers partis. Au total, d’après les résultats provisoires disponibles à la date d’hier, le parti de Roland Ratsiraka remporte officieusement 65 communes sur les quelque 500 circonscriptions où il a présenté des candidats maires et/ou conseillers. Ce qui fait du MTS l’un des 3 premiers partis à avoir réalisé pareille couverture territoriale lors des communales. Il figure aussi dans le quarté pour la course à la mairie de Toliara où le poulain du MTS devait même mener dans les premières tendances avant de se faire rattraper par les autres formations qui ont bénéficié de l’apport de voix issues notamment des bureaux de vote excentrés par rapport à Toliara Ville. Ceci expliquant peut-être cela.
Lutte « ratsirakacide ». A Toamasina, le MTS n’a pas réédité les performances électorales de Roland Ratsiraka qui avait remporté à deux reprises la course à l’Hôtel de Ville. Le fait que le vainqueur officieux porte le même patronyme que le président du MTS y est sans doute pour quelque chose. Bon nombre d’observateurs pensent d’ailleurs que si Marcelle Ratsiraka avait finalement renoncé à prendre la relève de son ancien maire d’époux, c’était peut-être pour éviter une lutte « ratsirakacide ». Sans parler du fait que son allié, le HVM n’avait pas visiblement donné suite à la demande de soutien du MTS, en contrepartie de l’appui de ce dernier aux candidats du parti au pouvoir dans d’autres circonscriptions. On laisse même entendre que le HVM voudrait faire annuler les résultats des bureaux de vote où le MTS a caracolé en tête du tableau. Et ce, dans le dessein inavoué sans doute de remonter au classement.
R. O
