Dans un souci d’être constamment proche des bénéficiaires et des personnes affectées par le projet, PRODUIR a mis en place un espace dédié au cœur de l’une de ses zones d’intervention.
Au cœur du quartier populaire d’Antetezana Afovoany, la maison du Projet accueille les habitants et les personnes affectées par le projet en quête d’informations.
Socio-organisateurs
Le Projet de développement Urbain Intégré et de Résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) entre, aujourd’hui, dans sa phase la plus critique et la plus importante, à travers les travaux de curage du canal C3. Les habitants impliqués dans le projet doivent être des acteurs à part entière du processus, d’où la mise en place de ce lieu. « Les personnes affectées par le projet ou les citoyens peuvent venir poser des questions ou adresser directement leur doléance », partage Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des responsables du cabinet de Maîtrise d’Œuvre Institutionnelle et Sociale, Biodev, des représentants de la Direction de l’expropriation pour cause d’utilité publique au sein du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers (MATSF) et des socio-organisateurs sont à l’écoute des personnes qui viennent auprès de la maison du projet.
Paiement des indemnisations
La maison du projet a ouvert ses portes depuis le 20 novembre dernier. « Nous avons déjà accueilli un peu moins d’une dizaine de personnes qui sont venues s’informer ou poser des doléances. Certaines d’entre elles ont dû être modifiées en plaintes afin que le projet les traitent », continue une experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Ouverte de 8h à 16h, du lundi au vendredi, la mise en place de la maison du projet a été bien accueillie par les riverains. Une campagne de sensibilisation a été entamée pour la faire connaître, notamment auprès des personnes affectées par le projet le long du Canal C3. L’objectif, pour le PRODUIR, est d’être le plus proche possible d’elles. La maison du projet vise aussi à accompagner les personnes affectées par le projet dans la mise en place des dossiers nécessaires pour le paiement de leurs indemnisations. Le processus est souvent fastidieux et nécessite d’importantes pièces administratives. « La maison du projet n’a pas vocation à être pérenne mais à accompagner les PAPS durant le processus de paiement d’indemnisation », note Mamy Reine Razanadrafara.
José Belalahy