Né le 02 août 1961 à Imanombo, dans le District d’Ambovombe –Androy, Maka Alphonse est un fils d’éleveur. Descendant d’une famille royale, il a fait ses études primaires à Ranomainty (District d’Amboasary-Sud) et à Isoanala (Betroka), ses études secondaires au Lycée de Betroka et ses études universitaires dans le département d’Histoire de l’Université d’Antananarivo. L’actuel président du CFM (Conseil du Fampihavanana Malagasy) fait partie de la 8e Promotion du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS). Durant son enfance, il a gardé des bœufs dans la brousse tout en chassant des gibiers sauvages, des cailles… Pour rejoindre Isoanala, pour ses études, il faisait plusieurs kms, soit deux jours et deux nuits. « J’ai travaillé dur pour ma réussite en études. A l’université, je n’avais que mes bourses d’études d’un montant de 16.500 Fmg (3.300 ar). Heureusement que le restaurant universitaire fonctionnait bien encore à notre époque. », raconte Maka Alphonse.
Journaliste. Après ses études à l’université d’Antananarivo, notre homme politique d’aujourd’hui a suivi des formations en journalisme, aussi bien à Madagascar qu’à l’extérieur. Il a débuté son métier de journaliste au quotidien « Madagascar Tribune », et puis au journal « La Vérité » dont il était le directeur de la Rédaction. Ancien président de l’UPF (Union de la Presse Francophone), section Madagascar, Maka Alphonse a été également membre de cabinet de plusieurs ministères. Cet ancien conseiller à la Primature a déjà aussi enseigné à l’Université Catholique de Madagascar. Sous la transition, l’ancien membre du Conseil d’Administration de Kraomita Malagasy (Kraoma) a été membre du CT.
Réconciliation. Toujours sous la transition, Maka Alphonse a occupé le poste de directeur de cabinet du président du FFM (Filan-kevitry ny Fampihavanana Malagasy) et membre du Comité d’Experts chargé de la rédaction de la loi portant réconciliation nationale. Maka Alphonse s’est marié avec RAZAFISOA Fanja Manitra avec qui il a trois enfants, un garçon et deux filles. « Actuellement, je suis très attaché à la réussite du processus de réconciliation, c’est un défi pour moi et mon équipe toute entière. Que cette mission réussisse pour une paix durable à Madagascar. Cette année est un test majeur pour nous. Que la prochaine consultation populaire soit crédible, transparente et acceptée par tous. », souhaite-t-il.
R. Eugène