L’ouverture officielle de l’atelier initié par le CFM à l’intention des maires d’Analamanga a eu lieu, hier, à l’hôtel Le Pavé. Et ce, faisant suite aux différents ateliers qui se sont tenus dans les régions Itasy, Bongolava et Vakinankaratra. Le quatrième atelier est pour la région Analamanga. Toujours est-il que ces quatre régions forment la province d’Antananarivo. Lors de son allocution, le président du CFM, Maka Alphonse, a souligné que la tenue d’un tel atelier favorise les échanges d’expériences. Il n’a pas manqué de se référer à la commune rurale d’Andriambilany, district d’Ambatolampy, qui reste une commune modèle. Il n’a également pas manqué de souligner l’importance du “Soatoavina” et du “Fihavanana”.
Critiques. Par ailleurs, concernant ceux qui sont dans l’opposition, le président du CFM estime que ceux-ci devraient apporter leur contribution au développement du pays, et ce, dans l’intérêt supérieur de la nation, au lieu de se contenter d’émettre des critiques non constructives. Rappelons que le CFM a pour rôle de garantir une stabilité durable à travers la réconciliation nationale. Ses actions portent notamment sur le concept « Vérité, Justice, Pardon, Amnistie et Réconciliation », en vue d’établir une atmosphère politique sereine et un environnement favorable à un fonctionnement apaisé des institutions.
Culture de l’impunité. Cet organe a également pour attribution principale d’établir la vérité sur les violences et les allégations de violation des droits de l’Homme en relation avec des faits liés aux événements politiques de 2002, jusqu’à la fin de la Transition. Elle assure la lutte contre la culture de l’impunité et les pratiques de la Justice des vainqueurs, dans le respect de la légalité. Le CFM se charge aussi de la prévention et de la résolution des conflits pouvant porter atteinte à l’unité nationale et à la paix sociale.
Dominique R.