Les nouveaux tarifs des taxis-brousse desservant les routes nationales n°1, 2, 4 , 5 et 6 sont déjà appliqués depuis samedi à la gare routière Maki. Pour les coopératives de transport au Fasan’ny Karana, cette augmentation se fera progressivement au cours de cette semaine.
Surprise. C’est la réaction des passagers des taxis-brousse à la gare Maki Andohatapenaka pris au dépourvu par la hausse du ticket des transports. Une hausse qui se situe entre 15% et 80% en fonction de la saison et des trajets à parcourir. Dorénavant, la liaison Antananarivo-Toamasina est facturée à 30 000 ariary contre 20 000 ariary auparavant. Pour la destination Antananarivo-Antsiranana, le prix est fixé à 100 000 ariary contre 70 000 ariary auparavant si pour Antananarivo-Mahajanga le voyage est passé de 35 000 ariary à 50 000 ariary. L’application des nouveaux tarifs a été calculée en fonction des trajets à parcourir et des dépenses allouées au carburant. Pour les coopératives de transport auprès du Fasan’ny Karana, cette augmentation du ticket des transports se fera encore au fur et à mesure en fonction de la concertation entre les transporteurs, selon le vice-président de ce stationnement, Velomanantsoa Rakotoarivelo. « Certaines coopératives desservant Tana-Antsirabe qui offrent des services VIP ont déjà communiqué qu’elles renoncent à la hausse des frais, ce qui nous contraint à maintenir le ticket de 10 000 ariary pour cette destination. Pour les autres coopératives desservant la route nationale n°7, la hausse sera effective au cours de cette semaine », a-t-il expliqué.
Fréquentation. Quelques jours avant la fête de la Nativité, les passagers se font encore rares dans les gares routières. Pour le Maki Andohatapenaka, 157 véhicules environ quittent ce stationnement chaque jour selon le gestionnaire de ce stationnement, Fidy Ranaivoson. « La situation sanitaire ainsi que la hausse des frais ont eu des impacts conséquents sur l’engouement pour le voyage. Par rapport à l’année 2019, les passagers ne sont pas encore au rendez-vous. Cependant, Toamasina et Mahajanga restent les destinations les plus prisées », a-t-il expliqué. La majorité des passagers sont des missionnaires, des marchands ou encore des personnes ayant des affaires urgentes à régler en province. Le respect des mesures sanitaires comme la désinfection des véhicules au départ et à l’arrivée est toujours maintenu au niveau de ces deux stationnements.
Narindra Rakotobe