Une conférence-débat sur le thème mondial « La démence : peut-on réduire les risques » samedi dernier à l’IMV Tsimbazaza, et une journée porte ouverte et des consultations gratuites à l’Institut d’Hygiène Social Analakely mardi prochain, telles sont les activités marquant la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer.
Oublier des visages, ne pas se rappeler des choses courantes de la vie ou encore ne plus se remémorer certains noms… et la liste est exhaustive. Non, il ne s’agit pas d’un simple étourdissement. Passé un certain cap, il s’agit bien de la maladie d’Alzheimer. Si celle-ci touche particulièrement les personnes âgées, elle commence à toucher davantage de jeunes. La maladie d’Alzheimer se caractérise par la mort des neurones, les cellules du cerveau. Plusieurs facteurs, dépendant de chaque personne, pourraient être à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Parmi eux l’âge, les facteurs génétiques, les traumatismes crâniens, les maladies cardiovasculaires, l’obésité, le syndrome métabolique, l’hypertension non-contrôlée et le diabète. Et depuis peu, à cause de la pression que subit la jeunesse actuelle, le stress.
Construction d’un centre. A Madagascar, la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer a été célébrée samedi dernier à l’Institut des Métiers de la Ville à Tsimbazaza. Organisée par l’association Madagascar Alzheimer Masoandro Mody, elle a eu pour thème « La démence : peut-on réduire les risques », un thème développé par le Pr Bertille Rajaonarison, neuro-psychiatre et le Dr Solomon Rakoto. Un débat fortement porteur d’espoir puisque l’on sait que les troubles liés à la maladie peuvent être traités. L’association Masoandro Mody est actuellement en pleine construction d’un centre de prise en charge à Andoharanofotsy, et appelle à la générosité de tout un chacun pour la réalisation de ce projet.
Anjara Rasoanaivo