Le nombre d’élèves absents, à cause des maladies infectieuses, suscite l’inquiétude des responsables des établissements scolaires. Nombreux sont déjà en pleine évaluation bimestrielle avant les vacances de Noël.
Les maladies infectieuses font bondir l’absentéisme. Qu’il s’agisse de cas confirmés ou de suspicions, la forte grippe, la rubéole et la Covid-19 figurent parmi les premiers motifs de consultation chez les médecins. Elles affectent surtout les enfants puisque ce sont des proies faciles pour les virus, leur système immunitaire est encore faible, ce qui explique le fort taux d’absentéisme dans les écoles. « Depuis trois semaines, presque la moitié des élèves dans une même classe ont manqué à l’appel. La majorité de nos établissements souffrent du même mal alors que certains préparent l’évaluation bimestrielle si d’autres sont déjà en pleine évaluation » selon le directeur national des Institutions laïques pour l’éducation (AILE), Céline Rakotomalala. Il a également indiqué, dans la foulée, qu’il relève de la responsabilité de chaque établissement d’organiser des cours de rattrapage pour les élèves qui ont manqué à l’appel durant les évaluations ou les cours journaliers.
Vigilance
Le protocole sanitaire des écoles mis en place par le ministère de l’Education nationale (MEN) est toujours de rigueur dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. Dans ce protocole, si trois cas sont confirmés dans une classe, la classe sera fermée durant 14 jours. Si trois classes différentes présentent des cas confirmés, l’établissement sera fermé pendant 14 jours. C’est le comité de vigilance composé, entre autres, du directeur de l’établissement, les représentants des parents, des enseignants, des parents et des élèves. « C’est ce comité de vigilance qui décide des précautions à prendre. En général, les parents gardent à la maison leurs enfants dès que des signes suspicieux apparaissent, notamment une forte fièvre, une éruption de petites taches rosées et de toux persistante. De ce fait , la fermeture d’une classe ou d’un établissement est souvent écartée puisque les parents sont eux-mêmes conscients des risques courus par les enfants et leurs entourages », renchérit Celin Rakotomalala.
Narindra Rakotobe
