Le parti Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo ne lâche pas l’affaire. À exactement une semaine du début des dépôts des candidatures pour la présidentielle du mois de novembre, les ténors du parti reviennent à la charge concernant la naturalisation française du président Andry Rajoelina. Ils ont, une fois encore, indiqué qu’ « en choisissant la nationalité française, le chef de l’État a tout simplement bafoué la souveraineté nationale ». Le sénateur Michel Rakotondrainibe n’a pas manqué de revenir sur le passé colonial de la France. « Il est impensable que 64 ans après le retour de l’indépendance, un chef d’Etat en exercice ait choisi de demander volontairement la nationalité française, un pays qui nous a colonisé », a-t-il indiqué. Le MMM aspire ainsi à l’impartialité de la justice concernant ce sujet. « L’histoire jugera le juge qui osera signer le certificat de nationalité malgache pour le président Andry Rajoelina », a-t-on indiqué. Le MMM a expliqué qu’une éventuelle candidature de l’actuel locataire d’Iavoloha à sa propre succession ouvrira la possibilité à d’autres personnes ayant une autre nationalité à se présenter à l’élection présidentielle malgache. Le parti soutient toutefois que son candidat n’a pas peur d’affronter Andry Rajoelina pour cette course à Iavoloha.
Julien R.
Droit dans ses bottes et dans son bon droit . Il ne faut pas rêver par contre face à cette justice corrompue et aux ordres ! Surtout avec une ministre de la justice qui se gêne pas pour s’immiscer dans les décisions judiciaires .
Le parti de Mr le ministre aime la zizanie.
Sous quel angle veut- il lire la souveraineté ?
Sous un angle juridique ou philosophique ou politique ou polémique ou historique ou pathétique … etc.
La souveraineté est un bien commun, une propriété collective qui ne peut être le fait d’un individu tous grades confondus.
S’arc-bouter sur un point spécieux vu à travers un prisme pour imposer à la justice les désidératas politiques risque d’être un dérapage ou une aberration; donc : irrecevable.