Né à l’initiative de Lala Njava, MWP dont la mission principale est de défendre le droit des femmes, a été présenté officiellement vendredi dernier au Café de la Gare.
« On aurait très bien pu se faire un brushing mais nos cheveux, on aime les porter au naturel. Cela peut être interprété par certains comme étant de la provocation. C’est le cas. Nous sommes des femmes libres et on aime à l’exprimer malgré les regards parfois interrogateurs, ou plutôt réprobateurs des autres », lance Lala Njava. « On s’assume ! », dit Julie Resampa, plus connue sous son nom d’artiste : Baravavy. Car le droit des femmes à être elles-mêmes, à s’affirmer et à s’exprimer librement, c’est ce que défend Malagasy Women’s Project. Né à Bruxelles il y a seulement quelques mois, Malagasy Women’s Project, réunit quatre artistes féminins, tout aussi talentueuses les unes que les autres. Connue internationalement, Lala Njava est à l’origine du projet. Produit par les frères Njava et demi-finaliste du prix découvertes rfi 2015, Mija est également porteur du projet. Danseuse du groupe Jaojoby depuis 2006 mais projetant de sortir son propre album très prochainement, Nytah a également été sollicitée par Lala Njava. Pour compléter l’équipe : Baravavy, cette styliste dont les artistes s’arrachent les créations. « L’artiste, au-delà du fait qu’il amuse et met de l’ambiance, selon nous, est également porteur de message. C’est l’une des raisons principales pour lesquelles nous avons décidé de créer Malagasy Women’s Project, pour pouvoir librement porter haut et loin, très loin notre message, partout mais également au-delà de nos frontières, plus tard ». Car pour l’instant, c’est ici que Lala Njava et ses complices se concertent et mettent tout en place. « Nous concoctons une production live et investiront les scènes dès que tout sera mis en place ». Une date, le 8 mars, en tout cas, a déjà été retenue.
Mahetsaka