Tout le monde aime sa mère, hommes, femmes, vieux et jeunes. On aimerait tous se « reblottir » dans ses bras et sentir cette douce chaleur qui nous suit tout au long de notre vie. Si peut être des femmes rêvent, comme dans la célèbre série télévisée, d’amour, de gloire et de beauté. Série où se mêlent cupidité, fourberie etc. pour arriver à leurs fins. Mais cette femme avide de pouvoir, de domination n’est pas notre maman. L’amour d’une mère pour ses enfants est autre, il transforme les tigresses, les louves, les hyènes, les brebis galeuses en une mère protectrice et nourricière. Miracle qu’est cet amour qui peut être multiple mais toujours entier ses enfants. Elle serait comblée autant par une simple fleur que par les plus chers des cadeaux, mais ce qu’elle appréciera au dessus de tout est sûrement de voir ses enfants heureux, la pensée que ses petits (ils le sont toujours) ne vivront pas les malheurs qu’elle a vécus. Imaginez ce que pense une mère aux bras de son fils qui se marie tout au long de la nef de l’église. Elle doit revivre dans sa tête tous les maux endurés pour élever ce chenapan, mais en même temps, elle doit éprouver pour lui le plus grand des bonheurs et qu’il n’aura pas à essuyer le dixième de ses malheurs.
« Miteraha mba hahita » aiment à répéter les mères quand lasses de sermonner, elles ne trouvent plus quoi dire. Ah que ces mots résonnent fort chez les nouveaux parents longtemps après. Et ils ressasseront les mêmes paroles à leurs progénitures et, ces derniers, le referont à leur tour et ainsi de suite, ainsi va la nature. L’amour de la mère, en général, est non seulement absolu mais aussi toujours présent chez l’homme.
On aura toujours beau dire que la fête des mères n’est qu’une invention commerciale ou est devenue une affaire lucrative mais l’on voudra toujours répéter comme avant : « Bonne fête maman ! ».
Amour elle l’aura toujours et en donnera toujours.
Gloire, les vraies mamans n’en revendiquent pas, elles savent qu’avoir des enfants est déjà glorieux.
Beauté, maman ! tu es la plus belle du monde, disent tous les enfants.
Mickey Ranarivao