
L’artiste faisait sa rentrée tananarivienne, vendredi dernier au Piment Café. Ceux qui sont venus ont pu le découvrir sous un jour nouveau, avec un « tandonaka » plus alerte et plus rythmé qu’auparavant.
Mami Bastah attendait avec impatience ce premier cabaret tananarivien car c’était l’occasion de rencontrer de manière plus conviviale son public de la capitale. Il nous avait annoncé que dorénavant, il allait donner une place plus importante au « tandonaka » et il est tout de suite entré dans le vif du sujet dès son entrée en scène. A 21 h 30 précise, Mami et ses musiciens ont démarré leur prestation par un de leurs grands classiques, « Voasary mandarine » qui a tout de suite mis en joie les inconditionnels présents. Rien à dire sur la manière de chauffer l’atmosphère, les arrangements étant bien léchés et Mami établissant naturellement le contact avec eux. En fait, la salle s’est remplie petit à petit, les admirateurs de Mami arrivant tard. Ces derniers ont tout de suite accroché, en écoutant le « tandonaka » qui s’avère un rythme très alerte. Les morceaux que l’on connaissait ont pris une autre saveur. On a pu voir des spectateurs, chanter, se lever pour danser. Mami et ses camarades ont continué sur le même tempo tout au long de la soirée. L’ambiance est restée la même jusqu’à très tard dans la nuit. Ce cabaret n’est que le premier d’une série que Mami et ses camarades vont faire dans la capitale. Ils seront le week-end prochain au Jao’s Pub.
Patrice RABE