Sa popularité ne se discute plus. Il s’est imposé comme un véritable showman dans le monde du spectacle. Beaucoup appréciaient ses morceaux et en fredonnaient les paroles, maintenant ses admirateurs viennent le voir sur scène.
Mami Bastah a fait mentir l’adage « Nul n’est prophète en son pays ». En devenant lauréat du prix musiques de l’Océan Indien, il a acquis une notoriété internationale, mais à la différence de certains de ses pairs dans le même cas, il a réussi à s’imposer sur le plan local. Il est un artiste populaire, apprécié par toutes les couches de la société. Ses compositions véhiculent des messages qui font mouche. Il sait faire sourire avec des thèmes très sérieux et ce qui ne gâte rien, sa musique est agréable à écouter. Mami Bastah a remis au goût du jour le « tandonaka » qui fait partie du terroir du « Vakinankaratra ». Ses précédents albums ont tous été des « best seller » et il a multiplié les spectacles dans sa région natale. Il a mis sa notoriété au service du festival « Mamahoaka », devenu un des grands événements culturels malgaches. Son agenda professionnel étant très chargé, il a décidé d’abandonner la fonction de directeur artistique qu’il assumait depuis la première édition. Ces dernières semaines, il se produisait régulièrement dans la capitale, ses admirateurs tananariviens le sollicitant de plus en plus. Son show musical est maintenant bien rôdé. Ce vendredi, il sera la vedette de l’Urban Café à Antsahabe. Jusqu’à la fin de l’année, son programme de spectacles est bouclé. Il animera la soirée du réveillon de la St-Sylvestre à l’hôtel Mimosa à Ambohimandroso. Son nouvel album, « Mamahoaka », sortira au mois de mars.
Patrice RABE
