L’arrivée des forces de l’ordre a permis d’éviter de justesse une vindicte populaire à Manakambahiny, hier. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été appréhendé par les fokonolona en train de transporter des marchandises volées dans les lieux. Les habitants du deuxième arrondissement se plaignent de l’insécurité sur les lieux. Un phénomène qui ne cesse de gagner du terrain. Des malfaiteurs se traînent sur les ruelles du quartier ; ces bandits de tous genres qui squattent les moindres recoins sur les lieux, de cambriolages surviennent presque tous les jours. La population s’inquiète et réclame le renforcement des opérations de sécurisation menées par la police. En outre, la police du CSP 2 Ambohijatovo Ambony vient de rattraper un cambrioleur réputé dangereux à Ambolokandrina cette semaine. Il a été découvert sur lui une arme avec des balles. La police a eu un renseignement sur la présence des individus suspects dans le quartier. Immédiatement les éléments de la police du CSP2 se sont dépêchés sur place en vue d’appréhender les malfaiteurs. Un homme a été touché par les balles des policiers tandis que les autres malfrats ont pu s’enfuir. Environnement criminogène. Force est de constater que la plupart des quartiers dans la capitale vivent avec un environnement criminogène. Faute d’infrastructure, les fokontany sont constitués d’un réseau de ruelles étroites non éclairées qui forment ce que les habitants nomment des « couloirs ». Ces couloirs présentent beaucoup de risques en termes de sécurité car c’est souvent à ces endroits que sont opérés différents types d’agressions comme le vol à la tire. A cela s’ajoute, le taux de fréquentation de l’école relativement bas dans les quartiers comme Anatihazo I, Andohatapenaka qui intensifie le phénomène des « enfants des rues ». De plus, les conditions précaires en général de la population favorisent l’insécurité.
Yv Sam