Samedi dernier, une mère de famille a perdu la vie après avoir subi une détention abusive. L’incident s’est produit dans le district de Manandriana. Elle a fait part de son refus à un policier d’inciter son mari à boire de l’alcool avec lui. Une violente dispute a éclaté entre l’épouse désespérée et son mari qui, d’après elle, devient un homme violent et agressif après quelques verres. Malgré les explications de la femme, le policier n’a pas cédé à la demande de la dame, et l’a mise dans une cellule de dégrisement au commissariat de Manandriana. Elle a été placée en garde à vue vendredi matin, puis relâchée le soir. La femme a été remise dans le violon le lendemain. Elle avait souffert d’une crise ce jour. La famille de cette femme a réclamé la libération de la sienne mais l’autorité qui la détenait n’a accédé à cette demande que tardivement. Ses proches l’ont tout de suite emmenée à l’hôpital après l’obtention de sa sortie par la police. Elle a perdu la vie deux heures après son hospitalisation. La dame avait deux enfants en bas âge. La famille de la victime réclame justice et demande une sanction à l’encontre du policier qui a fait abus de son autorité. Ses proches reprochent à la police de ne pas prendre ses responsabilités. Étant donné que cette femme souffrait de crises incessantes, les policiers l’ont laissée toute seule dans sa cellule. Le directeur régional de la sécurité publique s’est déplacé sur les lieux. Il a exprimé ses regrets à la famille et a affirmé que la police nationale ne tolère pas ce genre de comportement. Face à ce drame, le ministre de la Sécurité publique a pris l’initiative d’ouvrir une enquête approfondie sur cette affaire. Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte par l’inspection générale de la Police nationale (IGPN) ainsi que d’autres policiers soupçonnés d’être complices. Le ministre d’affirmer que la police travaille en règle tout en respectant la loi.
Yv Sam