Ce qui s’est produit hier matin dans la commune de Talatamaty a beaucoup traumatisé les habitants de cette localité. La dépouille d’une sexagénaire a été retrouvée dans une maisonnette servant d’échoppe située sur la place du marché appelée Tsena kely à Mamory Ivato. D’après nos sources, ce sont les personnes qui venaient reprendre leurs activités journalières à cet endroit qui ont fait cette découverte macabre. La mauvaise nouvelle s’est vite propagée, et la foule commence à s’attrouper sur les lieux. C’est pourquoi les policiers communaux en charge de ce fokontany ont immédiatement appelé la gendarmerie du poste avancé de Mandrosoa Ivato pour intervenir. En effet, les éléments de cette unité affirment avoir été avisés de ces faits vers 5 heures 15. Ils se sont alors rendus sur place en compagnie du médecin-chef du centre de santé de base de niveau 2 de Talatamaty. À leur arrivée, ils ont trouvé la victime en position recroquevillée par terre. Sa partie inférieure et intime était dénudée, et sa jupe retirée vers le haut. Des blessures ont été constatées au niveau de sa tempe gauche et de la partie gauche de son cou. Toutefois, le médecin affirme n’avoir remarqué aucune trace de viol sur sa partie génitale tout en avançant que son décès, qui remontait à minuit, aurait été provoqué par ses blessures. S’agit-il d’un meurtre ? Qui en était l’auteur et pour quel mobile ?
Sans abris
L’enquête préliminaire effectuée sur place a permis de savoir que la victime n’était pas étrangère à tous ceux qui ont déjà fréquenté ce marché. N’ayant pas de domicile fixe et sans famille, cette femme dormait souvent dans l’échoppe où elle a été trouvée morte. L’enquête a également révélé qu’elle avait un problème psychique. En effet, aucune pièce d’identité n’a été découverte sur elle. Concernant sa physionomie : de taille fine et mesurant 1,65 m, elle a un teint clair et des cheveux longs. Après les constatations du médecin, le corps sans vie de la victime a été remis aux responsables de la commune rurale de Talatamaty afin que ces derniers puissent s’occuper de son enterrement. Quoi qu’il en soit, l’enquête sur cette affaire se poursuit au niveau du poste avancé de la gendarmerie de Mandrosoa-Ivato.
T.M