Hier, des éléments des forces de l’ordre ont été déployés sur la place du 13 mai à Analakely. Cette mobilisation qui sort de l’ordinaire a eu lieu suite au projet de manifestation des associations pour la défense des droits des consommateurs. Une manifestation dont la tenue a déjà été interdite par le préfet de la Région Analamanga. Le préfet ne l’a pas autorisé, affirmant que la manifestation n’a pas obtenu d’autorisation d’occupation du lieu de la part de la commune urbaine d’Antananarivo, propriétaire de la place du 13 mai. Cependant, les associations susmentionnées ont persisté et déclaré qu’elles étaient disposées à assurer la sécurité de leur mouvement. Une promesse qui n’ aurait pas du tout convaincu les hauts responsables des forces de l’ordre regroupés au sein de l’Organisme Mixte de Conception (OMC) placé sous l’égide du Premier Ministre et chef du Gouvernement. Raison pour laquelle cet organisme étatique, lors de sa réunion d’urgence jeudi dernier, a adopté la décision de la préfecture d’empêcher la tenue de cette manifestation du vendredi. Partie prenante à cet organisme, le ministre de la Sécurité publique a réaffirmé que les forces de l’ordre devraient réagir si les dirigeants et initiateurs de cette manifestation persistaient à rester sur leurs positions. Ce serait alors normal que les éléments des forces de l’ordre se soient montrés agressifs face aux manifestants qui ont résisté à cette décision d’interdiction par la préfecture. Ce serait la raison pour laquelle ils ont été bousculés par les forces de l’ordre. Il faut cependant noter que cet incident n’a pas fait de victime.
T.M.
