- Publicité -
vendredi, octobre 3, 2025
AccueilÀ lireManifestations : Les députés Firaisankina entrent en scène

Manifestations : Les députés Firaisankina entrent en scène

Après une semaine de réserve et d’attente, la plateforme de l’opposition Firaisankina a décidé de rejoindre les manifestations populaires qui secouent le pays, en dépit des discussions interminables à l’Assemblée nationale concernant le choix du Premier ministre.

Une nouvelle étape dans la mobilisation populaire. Après une semaine d’observation prudente, la plateforme d’opposition Firaisankina a officiellement rejoint le mouvement de contestation qui agite la capitale depuis plusieurs jours. Alors que l’Assemblée nationale peine toujours à s’accorder sur la nomination du prochain Premier ministre, les élus du Firaisankina choisissent désormais la rue comme terrain d’expression politique. C’est Rina Randriamasinoro, secrétaire général du TIM et député du IVe arrondissement, qui a donné le ton, hier, dans une déclaration sans équivoque. Il appelle l’ensemble des structures affiliées au TIM, DISTIM, Foko-TIM, Com-TIM, à se mobiliser massivement dès aujourd’hui. L’objectif est clair : intensifier la pression sur le pouvoir en place en structurant les manifestations par arrondissement et district.

Sur le terrain

La plateforme entend concentrer l’essentiel de la mobilisation à Antananarivo, misant sur un effet d’entraînement dans les autres régions. Les partisans des localités voisines sont ainsi appelés à converger vers la capitale. « Toutes les actions doivent se faire à Antananarivo », a soutenu le député. Ce soutien vient renforcer un mouvement déjà bien implanté sur le terrain, notamment avec l’implication des jeunes du Gen Z, des étudiants de l’Université d’Antananarivo et de ceux de l’École Polytechnique de Vontovorona, en action depuis une semaine. Des influenceurs et artistes ont également prêté leur voix à cette contestation qui rallie progressivement divers pans de la société.

Seconde phase

Le jour de pause stratégique observé hier semble avoir porté ses fruits : les messages de soutien affluent, et les figures publiques multiplient les prises de position. Par ailleurs, un « Comité de coordination de la lutte (KMT) » a vu le jour hier, à l’issue d’une concertation entre la Gen Z, des conseillers municipaux et des représentants de la société civile. Selon Lily Rafaralahy, membre du comité, cette nouvelle structure aura pour mission de coordonner les prochaines étapes de la mobilisation. Le KMT appelle à l’unité : étudiants, juristes, journalistes, entrepreneurs, syndicalistes, chefs religieux, société civile, élus, tous sont invités à se joindre au mouvement. Enfin, le comité exhorte les forces de l’ordre, notamment les éléments du Groupement de sécurité et d’intervention spéciale (GSIS), à faire preuve de retenue et à s’abstenir de toute violence inutile. La seconde phase de la mobilisation est bel et bien lancée.

Julien R.

- Publicité -
Suivez nous
419,278FansJ'aime
14,461SuiveursSuivre
5,417SuiveursSuivre
1,920AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici