Ils réclament plus de solidarité de la part des autres employés du ministère de tutelle. Mais en vain.
Les manifestations continuent pour les enseignants Fram membres de l’Association nationale des enseignants fonctionnaires et Fram en activité (Aneffa). Pour hier, ils se sont encore donnés rendez-vous devant l’Institut National de Formation Pédagogique (INFP) Mahamasina, avant d’effectuer une descente dans les rues jusqu’au ministère de l’Education Nationale (Men) à Anosy. Décidés, Elidiot Randrianjafy, président de l’Aneffa et consorts se sont introduits dans les bureaux des employés dudit ministère avant d’avoir sillonné les lieux où se sont déroulées les formations des enseignants, «pour se faire entendre et pour réclamer plus de solidarité de la part des enseignants fonctionnaires». Venus nombreux, ils ont brandi les banderoles sur lesquelles sont écrites: «Nous nous réunissons pour redonner sa vraie valeur au métier d’enseignant». D’autres banderoles affichent : «Men en grève». Elidiot Randrianjafy, affirme passer à la vitesse supérieure si les recommandations des enseignants ne sont pas satisfaites «au plus vite».
Impossible. Pour rappel, ces enseignants grévistes réclament entre autres, une révision en hausse de leurs indemnités, l’accélération des recrutements des enseignants Fram, etc. Quant à lui, le ministre des Finances et du Budget de préciser que de telles revendications concernant le fait de revoir en hausse les indemnités ne peuvent pas être satisfaites. «Il est impossible pour l’Etat malagasy, surtout dans le contexte actuel, d’allouer autant d’argent rien que pour les enseignants», a regretté le grand argentier. En tout cas, une telle affirmation risque de faire encore plus de mécontents. La grève continue ce jour.
Arnaud R.