Le mouvement initié par «Antso ho Fanavotam-Pirenena» (AFP) la semaine dernière n’a pas donné les résultats escomptés. La raison en est que les leaders ont brillé par leur absence. Force est cependant de constater que l’avenue de l’Indépendance a été fortemennt quadrillée par les forces de l’ordre lors des deux manifestations que ce mouvement a organisées (vendredi et samedi dernier), à Analakely. Au vu de cette forte mobilisation des forces de l’ordre, l’on est tenté de dire que les tenants du pouvoir sont en train de museler l’opposition. Mais de leur côté, les dirigeants de « Antso ho Fanavotam-pirenena» ne semblent pas être sur le même diapason. En effet, un des dirigeants du « Hetsika ho amin’ny Dinika ho an’ny Fanavotam-pirenena», à savoir Elysée Ranarivelo a déclaré qu’il soutient le mouvement initié par l’AFP, mais en revanche il est contre les descentes dans la rue.
Mettre la pression. Quant à la plateforme «Mitsangana ry Malagasy», elle reste discrète, ces derniers temps. Pourtant, lors de la conférence de presse, qu’elle a organisée le 10 juillet à Andrefan’Ambohijanahary, les dirigeants de cette plateforme ont fait des déclarations tonitruantes. Ils ont revendiqué notamment la démission du Président Hery Rajaonarimampianina. Et ce, en se référant aux différentes difficultés que rencontre le pays actuellement. En citant, entre autres, la corruption, la baisse du pouvoir d’achat et l’insécurité qui ne cesse de gagner du terrain. A cet effet, elle entend mettre la pression sur les tenants du pouvoir. Mais jusqu’à preuve de contraire, cette plateforme est restée dans son coin. On se demande s’il y avait eu des pressions quelque part ce qui a emmené cette plateforme à ne pas se manifester.
Dominique R.