Malgré les efforts déployés par les forces de l’ordre pour lutter contre la persistance de l’insécurité en milieu rural, l’incident qui vient de se produire la nuit du vendredi 7 juillet à Ankazondandy, dans le district de Manjakandriana, laisse penser qu’il reste encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine. Cela s’explique par le fait que la circulation des armes à feu entre les mains des civils n’est pas maîtrisée. Les malfaiteurs s’en servent pour commettre leurs méfaits.
Fusil d’assaut
Ce vendredi vers 23 heures, une épicerie a été la cible d’une attaque perpétrée par six individus armés d’un fusil d’assaut Kalachnikov et de fusils de chasse dans le village d’Ambohitrakatso, dans la commune susmentionnée. Les malfaiteurs ont fait sauter la porte d’entrée avec une barre à mine pour pénétrer sur les lieux. Quatre d’entre eux, masqués, ont forcé l’entrée de la chambre à coucher de l’épicier et de sa famille. Une fois à l’intérieur, ils ont menacé le père de famille avec leurs armes pour réclamer de l’argent. Lorsque le propriétaire a tenté de riposter, l’un des assaillants n’a pas hésité à lui tirer dessus. Touché par balle à la jambe droite, il a finalement obtempéré. En effet, une somme de 2 millions d’ariary en espèces ainsi que quelques cartes de crédit téléphoniques Airtel et Telma ont été dérobées. Après l’acte, les bandits ont pris la fuite en direction d’Andriampamaky, Sadabe. Les forces de l’ordre ont été alertées tardivement et se sont rendues sur les lieux pour intervenir. Les unités des forces de l’ordre, installées dans les environs, ont été toutes avisées afin de boucler les périmètres. Lors de la fouille des lieux, les enquêteurs de la gendarmerie ont affirmé n’avoir découvert aucun étui de balle. Selon les témoignages des enfants du père de famille blessé, le tireur utilisait un fusil long de type kalachnikov. Avant de quitter les lieux, les malfaiteurs ont ramassé les étuis de leurs balles. Jusqu’à présent, aucun suspect n’a été arrêté et la traque des fugitifs se poursuit.
T.M.
