Une rencontre aurait été organisée le 11 décembre dernier dans un grand hôtel sis à Anosy-Avaratra.
Les rumeurs autour de l’existence d’un éventuel projet de déstabilisation contre le régime commencent à se concrétiser. De sources bien informées, un ancien baron de la Transition est dans le collimateur des Forces de l’ordre depuis quelques semaines. Cet opérateur économique de renom serait soupçonné de financer des projets de troubles à Antananarivo et dans plusieurs autres grandes villes. Il aurait débloqué une somme de 2,5 milliards pour concrétiser cette « action ». Les services des renseignements auraient appris la tenue, le 11 décembre dernier dans un grand hôtel à Anosy-Avaratra, d’une réunion de préparation. Selon nos sources, mis à part des grandes figures du MAPAR et du TGV, quelques Officiers supérieurs et des gros bras auraient également participé à cette rencontre où l’on a recensé entre 450 à 500 participants. Parmi eux figuraient des jeunes issus entre autres, des quartiers de Manjakaray, d’Andavamamba, d’Ampangabe, et d’Anosipatrana. Suite à ces renseignements, ce bras droit de l’ancien président de la Transition serait actuellement surveillé de près par les Forces de l’ordre.
Acharnement politique. Certainement, la forte mobilisation des éléments de l’Emmoreg lors de la manifestation des partisans du « Hetsika Madagasikara ho an’ny Malagasy » qui s’est tenue à Ambohijatovo samedi dernier a été décidée à la suite de ce renseignement. D’autant plus que si l’on en croit nos sources, des leaders de ce mouvement de revendication des Îles Eparses sont également soupçonnés d’être en contact avec cet opérateur économique. Hier, plusieurs éléments des Forces de l’ordre ont également été mobilisés pour sécuriser le quartier de Behoririka et ses alentours. En effet, d’après les informations, plusieurs jeunes auraient investi le bâtiment du Golden Center qui a déjà été victime d’un grave incendie la veille. Depuis la matinée, un curieux va-et-vient a été constaté devant le bâtiment. A en croire les renseignements, ces jeunes auraient été payés pour piller les magasins qui se trouvent au Golden Center. Un projet de « 26 janvier bis » en quelque sorte. A noter toutefois qu’au lendemain de l’incendie, les propriétaires des stands installés dans les trois étages du bâtiment se sont plaints du vol de leurs marchandises durant le moment de panique. Quoi qu’il en soit, bon nombre d’observateurs considèrent ce genre de renseignement comme un acharnement politique contre les proches de l’ancien président de la Transition Andry Rajoelina.
Davis R