« Monsieur Andry Rajoelina n’a pas quitté le pays », titre un communiqué de presse en date du 3 mars 2014 du MAPAR. Sans préciser pour autant que sa femme et ses enfants n’étaient pas non plus en France où un membre de la diaspora arrivé au pays mercredi dernier, rapporte les avoir vus la veille sur les Champs-Elysées, à moins qu’il ne les ait confondus avec d’autres personnes. « ll n’a pas cessé de contribuer personnellement aux efforts déployés par les uns et les autres pour que les affaires nationales suivent leur cours normal », poursuit le même communiqué. Comme pour dire que l’ancien président de la Transition a toujours ses « maux » à dire sur le cours des affaires nationales, tel qu’il l’a voulu montrer lors de sa récente conférence de presse au Carlton. Et au lendemain de laquelle les bruits ont couru qu’il serait parti à Dubaï. Sans que cela ait été infirmé ou confirmé par le service communication du MAPAR qui spécifie cette fois-ci que « Monsieur Andry Rajoelina, Président-Fondateur du MAPAR, ne se serait pas rendu ces deux derniers mois, ni à Dubaï ni en France ni à Maurice ». Tout en prenant acte, force est de constater l’utilisation du conditionnel dans le communiqué qui invite la presse nationale à recouper ses informations auprès du Bureau national du MAPAR. Lequel ne joue pas toujours la carte de la transparence, pour ne citer que le cas très récent de 8 députés « Zanaka Mapar » qui viennent de quitter le GPS pour rallier la PMP.
R. O