En dehors de son appartenance et des rôles qu’il joue au sein de l’Eglise réformée, l’ancien président ne manque pas l’occasion de s’illustrer. Hier, il s’est affiché en premier plan lors de la célébration du 55ème anniversaire du FJKM.
Discret depuis un bon moment, l’ancien président Marc Ravalomanana reste focus sur ses objectifs. Depuis le début de cette semaine, il est dans la capitale de la région Atsinanana. Outre les affaires partisanes, le patron du parti Tiako i Madagasikara a profité de cette occasion pour s’occuper des affaires de foi. En effet, hier, Dada s’est surtout illustré à travers ses participations à la célébration du 55ème anniversaire de l’Eglise FJKM ou Fiangonan’ i Jesoa Kristy eto Madagasikara, qui s’est déroulée dans la capitale de la région Atsinanana, à Toamasina. « Célébrer un jubilé est spécial. Il s’agit d’un moment de montrer notre amour et notre foi mais également de raviver l’espoir », a glissé Marc Ravalomanana durant cet événement.
Œcuménisme
Durant ces derniers mois, l’ancien président n’a manqué aucune des manifestations religieuses qui se sont déroulées dans le pays. Bien qu’il reste un fervent FJKM, cela ne l’empêche pas d’assister à des événements organisés par les églises membres du Conseil des Églises Chrétiennes de Madagascar. Pour n’en citer que l’intronisation du Mgr Jean de Dieu Raoelison, nouveau archevêque d’Antananarivo ce 30 juillet pour l’Eglise catholique et l’ »Isan-kerintaona faha 82″ du Toby lehibe Ankaramalaza, de l’Église luthérienne malgache (FLM). Son engagement au niveau de l’Église FJKM ne lui a jamais empêché d’avoir une vision œcuménisme. Avant la célébration d’hier, Marc Ravalomanana a pris part à la formation du « Sampana tanora KTLM et VLM » de l’Église FJKM au début de ce mois à Antsirabe.
Ensemble
En dehors de la question de foi qui relève de la conviction personnelle de tout un chacun, cette tournée du patron de Tiako i Madagasikara dans le Betsimisaraka était également l’occasion pour lui de s’occuper de son parti dans l’objectif de mettre sur pied une stratégie efficace afin de reconquérir le pouvoir cette année. Un objectif qui lui tient à cœur. De ce fait, une réorganisation a été observée au niveau de l’antenne Tiako i Madagasikara dans la région Atsinanana. Doté d’une structure et d’un arsenal électoral en béton, le TIM prend au sérieux la compétition électorale qui arrive à grand pas. Ainsi, le KMMR (Comité de soutien à Marc Ravalomanana) pour la région Atsinanana a été créé. « Nous devons travailler ensemble, unir nos savoir-faire et nos expériences afin de faire face à cette élection. L’objectif est de redresser rapidement le pays », a soutenu Marc Ravalomanana à cette occasion.
MAP-Plus
Quoi qu’il en soit, le redressement du pays nécessite un projet de société qui a déjà fait ses preuves avec, bien évidemment, un petit lifting. Cette tournée a ainsi permis à l’ancien locataire d’Iavoloha de faire la promotion de son MAP-Plus. En tout cas, le premier travail d’urgence selon ce MAP 2.0, consiste à faire des efforts pour permettre à chaque Malgache de manger à sa faim. Le monde rural devrait contribuer au take-off économique que le leader du Tiako i Madagasikara souhaite réaliser. « Il ne faut pas oublier que Madagascar est un pays à vocation agricole », a d’ailleurs souligné Marc Ravalomanana. Le deuxième travail d’urgence consiste en la création d’emplois afin de retrouver la dignité du pays. Le troisième travail d’urgence concerne le redressement de la Jirama. Et le quatrième travail d’urgence est la lutte contre l’insécurité. Quatre points sur lesquels reposent le démarrage d’un long chantier pour rattraper le retard de développement suite aux événements de 2009, si l’on en croit les explications des Zanak’i Dada.
Julien R.
Prêcher les convertis de sa famille confessionnelle s’apparente à un tour d’échauffement pour le postulant et l’ épargne des échauffourées que l’homme affectionne et comptabilise sur ses desseins partisans et politiques.
Tous les nœuds economico – socio-politques rapportés par le récit-devenus des cantiques sont des « tompon-trano » ou résidents du pays depuis des baux . Ils ne datent pas d’hier mais trouvent difficilement des solutions expresses et sans délai.
S’attendre à tout homme providentiel , propulsé par les élections présidentielles pour en arriver au bout ,serait de conter le Père Noël et compter sur sa hotte.
L’état providentiel est un paradigme révolu
Et voilà Le FJKM s’ y met aussi, après le voyage au Vatican se Rajoelina!!
Considérant que la visite de Ravalo à Ankaramalaza peut ne pas encore considéré être le signe d’ un soutien du FLM, j’espère que l’ Eglise Luthérienne s’ abstiendra d’ intervenir en faveur d’ un candidat.
De toute façon, j’ai fais mon choix : Masy Goulamaly. Pour le bonne raison qu’ elle pourra peut être changer les choses. je crois que c’est elle qui est à l’origine de la proposition de loi qui place la veuve en troisième rang après les enfants et les petits enfants pour hériter du défunt. Proposition de loi jamais non soumise au vote, parce que des députés veulent qu’ à leur mort leur chère épouse reste à la 8ème place derrière les neveux et nièces et avant l’Etat pour l’héritage. Si elle a proposé cette loi, alors dans d’ autres domaines, politique, sociale, économique, et autres, elle prendra des décisions qui respecteront les principes de l »égalité et l’équité pour les malgaches.
Ce qui m’a fait le plus honte, c’ est qu’ il a fallu que ce soit la représentante de Banque Mondiale qui intervienne pour que cesse le fait que ceux qui font la queue à la fontaine publique paient leur eau plus cher que ceux qui ont l’ eau courante à domicile.
C’est à cela que j’espère
Dada reste le mieux placé pour la présidence de Madagascar si l’on veut vraiment sortir de cette pauvreté installée par Andry Rajoel et consorts,
Ces 4 points principaux sont pertinents:
-Urgence pour l’accès de tous les malagasy à l’alimentation digne de ce nom
-Développement rural
-Redressement de l’énergie qui est vitale pour tous les secteurs (JIRAMA)
-Lutte contre l’insécurité
Il va falloir 50 ans pour sortir de la misère.
A condition de faire des réformes dans tous les domaines.