
C’est confirmé. Le candidat n°25 ne perd pas le Nord. Marc Ravalomanana a poursuivit ce week-end sa campagne électorale dans la partie Nord de l’île. Samedi, il a rencontré la population des districts de Vohemar et d’Ambilobe, et celle de la ville d’Antsiranana. Si l’on se réfère à la présence d’une foule immense aux meetings de ce candidat du peuple, on peut conclure que la population du Nord n’est pas prête d’oublier les réalisations du candidat n°25 quand il était encore au pouvoir de 2002 à 2009. Parmi ces réalisations figure la reconstruction de la route reliant Ambilobe et Antsiranana. A la différence de ses adversaires, qui se contentent de tenir des meetings dans les chefs-lieux des districts, et en tant que candidat le plus proche du peuple, Marc Ravalomanana vient à la rencontre des populations habitant dans les communes reculées de ces districts, comme il a fait ce week-end à Anivorano, Antsirabe Nord, Daraina, Ampanefena, Doany, Mangarano, Bevonotra et Marofinaritra. A Antsiranana, le candidat n°25 a été reçu à son domicile par le Roi d’Ankarana pour un « tso-drano ». Depuis hier, Marc Ravalomanana sillonne la région Analanjirofo. Il a rencontré la population de Maroantsetra et de Mananara Nord.
MAP original recadré. L’approche du candidat Marc Ravalomanana est simple, mais efficace : une fois arrivé dans une localité, il se met à l’écoute de la population et il propose immédiatement des solutions réalistes et réalisables contenues dans son « Manifesto » et le MAP 2. En fait, le « Manifesto » traduit l’engagement du candidat n°25 à réaliser les programmes déjà prévus dans le MAP original, validé dès 2006. Quant au MAP 2, c’est une version recadrée et réajustée selon les besoins du contexte actuel. Après le coup d’Etat de 2009, le contexte économique n’est plus le même, le taux de croissance a dégringolé, les richesses naturelles ne sont plus ce qu’elles étaient il y a dix ans. La valeur sociale de la société malgache s’est dégradée, la sécurité n’a plus le même niveau qu’avant 2009, la sécurité alimentaire n’a plus de socle. La bonne gouvernance a été entachée de manque d’éthique manifeste et l’Etat s’expose aux risques de tomber entre les mains des gens qui n’ont comme objectif premier que de s’enrichir.
R. Eugène