
Clin d’œil de l’ancien président envers le régime en général et au président de la République en particulier. Estimant que le pays a besoin d’une stabilité.
Le fondateur de l’empire TIKO s’est rendu, hier, au Magro Tanjombato pour constater de visu la réalité. Marc Ravalomanana n’était pas seul ce jour-là, car il était accompagné par le médiateur mozambicain Simao Leonardo et l’ambassadeur sud- africain à Madagascar Gert Grobler. D’ailleurs, l’ancien président s’est entretenu à huis clos, avec ces deux personnalités. Ce fut également une occasion pour lui de faire visiter le site ou ce qu’il en reste à l’ambassadeur sud-africain et au médiateur de la SADC. Concernant ce dernier, l’ancien président de confier que « chaque fois que Simao passe dans le pays, les gens craignent qu’il y aurait une crise ». Notons qu’après le départ de ces deux personnalités, Marc Ravalomanana a tenu une conférence de presse.
Problèmes. L’ancien exilé d’Afrique du Sud a profité de cette rencontre avec la presse pour parler des affaires nationales. Il a notamment déclaré que « je ne veux pas m’opposer au président Hery Rajaonarimampianina et je n’ai pas l’intention de le renverser. Je vais plutôt travailler avec lui ». Autrement dit, aucun projet de coup d’Etat. Et d’enchaîner que « je suis conscient des problèmes auxquels, il est confronté ». Pour plus de précisions, l’ancien président a ainsi tenu à souligner que la caisse de l’Etat est actuellement à sec. Des déclarations qui interviennent à la veille du remaniement. Sans parler des Sénatoriales qui pourraient avoir lieu avant la fin de l’année.
TIKO. Concernant le groupe TIKO, son fondateur persiste et signe sur sa réouverture, même si cette entreprise commerciale devrait changer de nom, a-t-il indiqué. Tout en soulignant au passage que lors de ses récents déplacements à l’extérieur, il a pu contacter des bailleurs de fonds. Rappelons que lors de sa conférence de presse d’avant-hier, en son domicile à Faravohitra, Marc Ravalomnana se dit prêt à payer les arriérés fiscaux de Tiko. Il a toutefois posé des conditions que Tiko soit indemnisé suite aux préjudices qu’il a subis le 26 janvier 2009.
Dominique R.