Ils sont 21 à l’Assemblée nationale, mais ils ne font rien pour obtenir la libération de Marc Ravalomanana détenu à l’Amirauté d’Antsiranana depuis le 14 octobre 2014. Lors d’une réunion qu’elle a eue hier matin à Faravohitra avec les députés TIM, Lalao Ravalomanana a fait savoir que l’ancien président est fâché contre l’inertie de ses élus devant les faits qu’il endure depuis son retour à Madagascar. La réunion d’hier s’est même transformée en une séance de déballage entre les élus TIM au cours de laquelle on a reproché à certains députés de faire des déclarations qui ne reflètent pas réellement la position de la Mouvance Ravalomanana par rapport à la situation politique actuelle.
2 membres du BP et des présidents de Commission. Pour bon nombre d’observateurs, la Mouvance Ravalomanana peut exercer une pression sur le régime en place avec ses 21 élus à l’Assemblée nationale. Ce qui n’est pas le cas. Or, sur ces 21 élus, la Mouvance Ravalomanana a deux représentants au sein du bureau permanent, à savoir Me Hanitra Razafimanantsoa (vice-présidente) et Guy Rivo Randrianarisoa (Questeur III). La Mouvance a également des présidents de Commission à l’Assemblée nationale. Les anciens CT et CST de la Mouvance Ravalomanana sont seuls dans le combat, mais ils ne sont pas apparemment prêts à baisser les bras.
R. Eugène