
D‘après les informations, à l’exception de Guy Rivo Randrianarisoa qui l’a accompagné à Imerinkasinina le jour de Noël, aucun des leaders du TIM et de la mouvance Ravalomanana n’a encore pu rencontrer « Dada ».
Le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, Thierry Rakotonarivo a précisé hier que « le décret portant assignation à résidence fixe de l’ancien président Marc Ravalomanana n’a pas encore été abrogé… C’est le lieu d’exécution dudit décret qui a changé. Il a simplement été transféré à son domicile à Faravohitra ». Une position similaire à celle du Chef d’Etat-Major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM), le Général de Division Rasolofonirina Béni Xavier. Ce dernier a expliqué que l’ex-président sera soumis à des traitements identiques à ce qu’il a subis à l’Amirauté d’Antsiranana. C’est-à-dire, qu’il sera non seulement interdit de communiquer avec le monde extérieur, mais ses déplacements seront également limités. Sans parler d’une forte présence d’éléments des Forces de l’ordre qui seront postés à son domicile. 48 heures après le transfert de Marc Ravalomanana à Faravohitra, ses partisans et ses proches compagnons de lutte se plaignent déjà de ce traitement. D’après eux, « Dada est traité comme un prisonnier ».
Téléphone. Hier, une source proche de la famille Ravalomanana a fait savoir que « son contact avec le monde extérieur est complètement coupé. Il ne peut pas sortir. Seuls les employés de maison sont autorisés à circuler ». Par ailleurs, mis à part son épouse et ses proches-familles, aucune autre personne ne peut entrer, y compris ses proches collaborateurs et ses fidèles compagnons de lutte. En effet, d‘après les informations, à l’exception de Guy Rivo Randrianarisoa qui l’a accompagné à Imerinkasinina le jour de Noël, aucun des leaders du TIM et de la mouvance Ravalomanana n’a encore pu rencontrer Ravalo depuis son transfert à Faravohitra. En quelque sorte, le contact avec le monde de la politique est complètement coupé pour « Dada ». Nos sources ont même confirmé que l’utilisation de téléphone est également interdit pour l’ancien président. Selon les explications, Marc Ravalomanana sera soumis au même traitement jusqu’au 13 janvier, date prévue pour la tenue du deuxième round de sa rencontre avec les anciens présidents Zafy Albert, Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina et l’actuel président, Hery Rajaonarimampianina. Son sort dépendrait donc du dénouement de ce Sommet. D’après les informations, le ministre de la Défense nationale, le Général de Division, Dominique Rakotozafy aurait rencontré Marc Ravalomanana hier à Faravohitra.
Davis R