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vendredi, juin 13, 2025
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Marc Ravalomanana : Interdit de politique jusqu’à nouvel ordre

L’ancien président s’occupe des siens en attendent de faire de même avec sa famille politique.
L’ancien président s’occupe des siens en attendent de faire de même avec sa famille politique.

Sa situation actuelle ne permet pas à l’ancien président de diriger vis-à-vis de la loi sa mouvance ou le TIM.

Cela fait déjà 40 jours que l’ancien président Marc Ravalomanana a retrouvé sa résidence de Faravohitra après avoir été placé en résidence surveillé à l’Amirauté d’Antsiranana. Les juristes ne trouvent plus l’expression juridique qui peut qualifier la situation dans laquelle vit actuellement l’ancien exilé d’Afrique du Sud: assignation à résidence fixe ou résidence surveillée ? Malgré tout, Marc Ravalomanana n’est plus ces derniers temps soumis aux strictes conditions de « détention » qui ne lui ont pas permis, au début, de recevoir ses visiteurs. Les visites sont presque libres à Faravohitra. Marc Ravalomanana peut présider des réunions politiques chez lui. Par contre, il n’est pas encore autorisé à faire de la politique en dehors de sa résidence. Il lui est interdit de faire de déclaration politique jusqu’à nouvel ordre. D’après des indiscrétions, le président Hery Rajaonarimampianina ne se serait pas opposé à la réouverture de Tiko, mais il serait contre le retour de l’ancien président dans la politique, du moins jusqu’à aboutissement du processus de réconciliation piloté par le FFKM, qui fixerait son sort.

Restructuration bloquée. Le jour de la présentation du gouvernement Ravelonarivo, Guy Rivo Randrianarisoa a annoncé la dissolution de la mouvance Ravalomanana. Le lendemain, le ministre Rolland Ravatomanga a dit le contraire en affirmant que la mouvance de l’ancien président n’est pas dissoute et qu’il reste le chef de délégation de cette mouvance. Des précisions étaient venues après, Selon lequelles, il ne s’agit pas de dissolution, mais de restructuration. Actuellement, cette restructuration semble bloquée. La raison en est que Marc Ravalomanana voudrait prendre en main la direction de la mouvance et du TIM alors que son cas ne lui permet pas pour le moment de le faire. Quoi qu’il en soit, Marc Ravalomanana se contente de gérer l’affaire interne de sa famille politique actuellement minée par une guerre de leadership sans précédent.

Guerre de succession. Cette guerre de leadership qui gangrène la mouvance de l’ancien président risque de se transformer en une guerre de succession à l’approche des Communales du 17 juillet. Cette guerre de succession trouve son origine dans l’éventualité de non candidature de Lalao Ravalomanana à la mairie d’Antananarivo. Qui sera le candidat de la mouvance Ravalomanana à la mairie de la Capitale en cas de retrait de l’ancienne Première Dame ? D’après des indiscrétions, le député de Tana V, Guy Rivo Randrianarisoa, se préparerait depuis quelques jours à cette éventualité. Il serait prêt à se porter candidat si l’épouse de l’ancien président se désisté. En attendant, on a appris hier que le MFM de Manandafy Rakotonirina et le Teza d’Ihanta Randriamandrato ne s’associent pas avec la mouvance de l’ancien président pour la présentation des candidats aux futures Communales. Le MFM et le Teza auront leurs propres candidats, contrairement aux dernières Législatives. A rappeler que les candidats proposés par ces deux partis politiques pour être ceux de la mouvance Ravalomanana aux Législatives des six arrondissements de la Capitale, ont été tous rejetés par le TIM.

R. Eugène

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