
Marc Ravalomanana a réagi au message grave de la CEJP lu le 29 août, suscitant l’attention des citoyens et des responsables politiques.
Dans une déclaration transmise depuis sa résidence de Faravohitra, le mercredi 3 septembre, Marc Ravalomanana a exprimé un soutien total à cet appel de l’Église catholique, qu’il qualifie de « profondément juste ». « Le message des évêques reflète fidèlement la souffrance du peuple malgache et la gravité de la situation actuelle du pays », a-t-il affirmé.
Signaux d’alerte
L’ancien chef de l’État énumère les indicateurs sociaux et économiques qu’il considère comme des signaux d’alerte que « nul ne peut ignorer ». « Près de 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale, avril 2024), 40 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique (UNICEF, 2023) », a soutenu Marc Ravalomanana, avant d’ajouter que « moins de « 20 % » des foyers ont un accès fiable à l’électricité, perturbant gravement l’économie et le quotidien (Banque mondiale, 2024) ». Plus d’un élève sur deux quitte l’école avant la fin du cycle primaire (INSTAT, 2023). « Madagascar occupe la 142e place sur 180 dans l’indice de perception de la corruption (Transparency International, 2024) », a-t-il insisté.
Mesures urgentes
Face aux interrogations de la Commission épiscopale Justice et Paix (CEJP), Marc Ravalomanana a livré un plaidoyer empreint d’urgence et de vérité. « S’il n’y a pas de vérité, il ne peut y avoir de confiance. Sans confiance, il n’y a pas de réconciliation. Et sans réconciliation, aucun développement n’est possible », a-t-il martelé. Fini les promesses creuses, place à l’action. Il a insisté sur des mesures immédiates pour sauver la santé publique, où seulement 35 % des Malgaches accèdent aux soins de base, puis sur l’éducation pour former la jeunesse, et enfin sur la protection de l’environnement, face à la perte de 100 000 hectares de forêt chaque année. Ces priorités, avec la sécurité, la justice et l’égalité, sont un « impératif moral » pour tous.
Valeurs
Reprenant les grands principes de la doctrine sociale de l’Église, Marc Ravalomanana rappelle l’importance de la dignité humaine, de la solidarité, et du bien commun. Ces valeurs, dit-il, doivent guider la gestion des richesses confiées à la nation. « Je partage pleinement l’appel de la Commission épiscopale. J’adhère à la nécessité de vérité, de transparence, à la condamnation de la corruption et à l’urgence de rétablir la réconciliation nationale », a-t-il déclaré avec insistance. L’ancien président refuse le fatalisme. « Madagascar n’est condamné ni à la pauvreté ni à la défaite sans combat. Avec une gouvernance responsable, un système éducatif solide, des soins accessibles à tous, une réelle transparence et une gestion équitable de nos ressources, notre pays peut retrouver le chemin du progrès et de la paix », a-t-il conclu. Un message clair, en phase avec l’attente d’une grande partie de la population, à quelques mois d’échéances politiques cruciales.
Julien R.




Mais avec le président actuel, elle est condamné a bien pire encore..
Désolé.
Faire un amalgame de la foi et de la politique ne date pas de la saison dernière.
Un phénomène qui a fait plus de schisme que de développement organisé. L’histoire
est en mesure de s’en référer.
Pouvoir et Exutoire n’ont jamais été de bons amis depuis toujours.
Toute responsabilité à ce niveau n’est pas pour demain la veille.
Le » petit vieux » a encore toute sa tête et raisonne clairement par rapport à toi le » gros con » qui débarque ici pour des floueries verbales !
Commenter :tsy lahatra akory ny fahantrana,fa nampahantraina fotsiny ny gasy
Et naturellement Ra8 ne va pas faire l’éloge de ce qui a été fait pour le pays depuis sa déroute et sa fuite après ses ordres de tirer sur la foule.
On a la mémoire courte à Madagascar.
CÀ c’est sûre.
C’est un drôle d’oiseau celui là !!!
Il finit par m’amuser l’enc^etre!!!
Rehefa hiandry fa gasy isika a! Dia ataon’ny mpitondra miandry an’i Paoly eto.