De retour au pays samedi dernier après une visite privée à La Réunion, l’ancien exilé d’Afrique du Sud a confirmé qu’il a eu une rencontre avec le président Hery Rajaonarimampianina.
Après avoir séjourné pendant deux jours à La Réunion, l’ancien président Marc Ravalomanana est arrivé au pays samedi dernier. L’occasion d’apprendre que l’ancien homme fort du pays a profité de ce déplacement pour effectuer des visites d’usines et de rencontrer des opérateurs économiques réunionnais, opérant dans le domaine de l’exploitation des produits laitiers. A son arrivée, le numéro Un de l’Empire Tiko a confirmé qu’il a eu une rencontre avec le président Hery Rajaonarimampianina avant son départ pour La Réunion. L’occasion a permis aux deux personnalités de discuter de la situation de l’usine Tiko qui a été saccagé durant la crise politique de 2009, précisément le jour du 26 janvier 2009 (lundi noir). En effet, ce tête-à-tête a été axé sur la question de la réouverture de cette entreprise. Une occasion pour « Dada » de reformuler sa demande. De son côté, Hery Rajaonarimampianina exige un engagement par écrit pour inciter le numéro Un de l’Empire Tiko à payer ses arriérés fiscaux. Faut-il rappeler que depuis son retour au pays, le 13 octobre 2014, l’ancien exilé d’Afrique du Sud s’est battu pour obtenir le feu vert du régime afin que son entreprise puisse reprendre ses activités.
200 milliards d’Ariary. D’après les informations, Marc Ravalomanana a accepté de payer les arriérés fiscaux et douaniers de Tiko. Des arriérés qui s’élèvent à 200 milliards d’Ariary. Toutefois, en contrepartie, l’ancien président a réclamé une compensation ou une indemnisation suite aux dommages qui ont provoqué la fermeture de son entreprise lors de la crise politique de 2009. Une requête qui reste pour le moment, sans suite. En tout cas, même si l’ancien exilé d’Afrique du Sud s’est engagé à payer ses arriérés fiscaux et douaniers de son entreprise, la réouverture de Tiko n’aura certainement pas lieu dans l’immédiat. Pour l’heure, la commission spéciale, composée des dirigeants de Tiko et des représentants du Ministère des Finances et du Budget, qui a été mise en place pour trancher sur cette affaire n’a avancé aucune date pour la réouverture de l’usine. Quoi qu’il en soit, c’est le président Hery Rajaonarimampianina qui aura le dernier mot pour trancher.
Davis R