La position de l’ancien président et du TIM par rapport au « groupe d’Andrefan’Ambohijanahary » serait connue dans 48 h.
Oui ou non avec le mouvement « Mitsangàna ry Malagasy » ? Les regards sont tournés vers Marc Ravalomanana et son parti TIM. Prévu rentrer au pays hier, l’ancien président a reporté demain son retour. La position de l’ancien parti au pouvoir par rapport au « groupe d’Andrefan’Ambohijanahary » serait donc connue dans 48 heures. Mais pour le TIM, la prise de position ne serait pas facile, contrairement à celle du Mapar d’Andry Rajoelina ou du MMM de Hajo Andrianainarivelo qui, non seulement, n’est pas représenté au sein du gouvernement, mais qui n’a pas également d’intérêt économique à défendre. En effet, la présence de Rolland Ravatomanga dans le gouvernement Mahafaly semble lier Marc Ravalomanana et le TIM. Et ce malgré le fait que ce ministre qui était en charge de l’Agriculture dans le précédent gouvernement n’occupe plus un département qui lui permet de servir les intérêts économiques de son patron politique. Par ailleurs, la prise de position politique de Marc Ravalomanana serait toujours dictée par le sort de son groupe Tiko.
Moyen de pression. Si le mouvement « Mitsangàna ry Malagasy » est parti de la cause défendue par la presse privée suite à l’adoption du nouveau code de la Communication, Marc Ravalomanana devrait rejoindre le « groupe d’Andrefan’Ambohijanahary » car les députés du TIM, d’après Félix Randriamandimbisoa, n’ont pas voté ce code. Mais, tel qu’on le connaît, l’ancien président, un businessman qui raisonne toujours en termes de « bénéfice », a sa propre logique. Pour certains de ses proches, Marc Ravalomanana va pour la énième fois trouver un moyen de pression contre un régime qui n’est pas prêt à transiger sur les arriérés du groupe Tiko. L’ancien président voulait négocier ces arriérés qui s’élèvent à 170 milliards d’ariary en ne ratant aucune occasion pour évoquer la feuille de route qui prévoit l’indemnisation des victimes des pillages du 26 janvier 2009 (Lundi Noir). Reste à savoir si le HVM a besoin du TIM pour pouvoir tenir tête à la nouvelle plateforme de partis d’opposition qui réclame le départ du président Hery Rajaonarimampianina.
R.Eugène