107 913 tonnes de débarquement contre 92 124 tonnes d’embarquement. C’est le résultat du trafic des marchandises conventionnelles. Ces chiffres sont enregistrés au niveau du contrôle de gestion de la SPAT (Société du Port Autonome de Toamasina) de janvier à septembre 2014. Une hausse de 93,58% est ainsi enregistrée par rapport à l’exercice précédent. Le trafic long cours a enregistré respectivement 37 266 et 66 056 tonnes pour la même période en 2013. Pourtant, 6% des activités sont seulement laissées pour le compte de la Société de Manutention de Marchandises Conventionnelles (SMMC) au sein du port de Toamasina. Rappelons que cette société anonyme de l’Etat malgache devrait au départ exploiter toutes les activités à l’exception du terminal à conteneur selon les textes en vigueur. Actuellement, la SMMC est privée de l’utilisation des installations fixes, des débarquements de l’hydrocarbure – du ciment – de l’huile. Pire encore, l’Etat a autorisé délibérément les autres débarquements des permissionnaires dans le port. Fort heureusement, « la société d’Etat SMMC a toujours rémunéré la capitale sociale depuis sa mise en place en 2008. 70 à 85% du chiffre d’affaires sont alloués à la charge du personnel du fait que le conseil d’administration a imposé à la direction générale de revoir à la baisse le nombre du personnel » a laissé entendre Randrianirina Laurent, directeur administratif et financier de la SMMC. Signalons que « 450 personnels permanents et 850 journaliers sont employés au sein de la SMMC au lendemain de la réforme portuaire. C’est ainsi que des postes sont supprimés après le départ à la retraite ou décès ou le licenciement d’un des membres du personnel. Par contre, la société a recruté une centaine de personnels parmi les jeunes tamataviens et particulièrement des personnels non permanents depuis sa mise en place » a révélé Raholiniaina Aubert, directeur des ressources humaines de la SMMC. En tout cas, de gros bonnets veulent ternir l’image de cette unique société d’Etat encore en bonne marche et sur de bons rails. La convention collective, le règlement intérieur et le code de travail sont la bible de l’engagement des directions de la SMMC. Et c’est ainsi que la société a honoré tous ces engagements envers l’Etat en tant qu’entreprise citoyen et engagé dans les actions sociales.
Jean – Claude STEVE