
A part le textile, les produits transformés sont prévus à exporter dans le cadre de cet accord de libre-échange entre Madagascar et les Etats-Unis.
La reprise de l’AGOA est effective. Des entreprises franches oeuvrant dans le domaine du textile ont déjà pu expédier leurs produits vers le marché américain. « Une première exportation d’une valeur de 1 million USD est enregistrée », a annoncé l’ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, SEM Robert Yamate, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé hier. Il faut également savoir que l’AGOA prendra fin cette année. « Mais le Président des Etats-Unis, Barack Obama, qui a initié ce programme en faveur des pays africains, soutiendra son prolongement dans le cadre d’une discussion au niveau du Congrès américain. En effet, les deux parties tireront profit de cet accord de libre échange », a-t-il rajouté.
Valeur ajoutée. En outre, ce régime commercial préférentiel accordé par les Américains pour les pays africains éligibles ne concerne pas uniquement le textile. Cela s’étendra sur d’autres produits. « Cela fait d’ailleurs l’objet de notre discussion, puisque des opérateurs américains seront intéressés à investir dans le pays. Un projet d’installation des usines de transformation de produits locaux créant de la valeur ajoutée est ainsi en vue », a annoncé le ministre de l’Industrie, Narson Rafidimanana. « Nous disposons des produits de rente très appréciés depuis la colonisation comme le cacao. Les sardines font également notre réputation. Mais ces produits sont exportés de manière brute, puis transformés en chocolat ou mis en boîte de conserve, les pays importateurs les réexportent chez nous pour une consommation finale », a-t-il soulevé.
Appui. Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a rencontre l’ambassadeur de la Turquie à Madagascar hier. Il a été évoqué que le pays turc prévoit de soutenir les PME/PMI à Madagascar par le biais d’un partenariat entre l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar et celui de la Turquie. « Cet appui consiste entre autres en la formation de ces PME/PMI, la recherche de débouché et la facilitation des échanges entre les petits entrepreneurs des deux pays », a conclu le ministre de tutelle.
Navalona R.