
Hier, les commerçants de Soarano, de la Petite Vitesse, ou encore des arcades Analakely ont fermé leurs magasins.
Par mesure de sécurité, les boutiques environnantes d’Analakely et d’Antanimena ont été fermées hier. Et pour cause, les journalistes ont décidé de mener une marche pacifique en partant d’Ankorondrano jusqu’à la stèle de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) à Soarano. Toutes activités ont été suspendues. Presque tous les magasins étaient fermés sauf ceux qui sont ouvertes à moitié. Pour les commerçants du Pochard, ils ont décidé de fermer aussi les portails principaux pour éviter les débordements et pillages. La vigilance a été de mise pour les vendeurs, car dans de telles manifestations, il y a toujours des malintentionnés qui profiteront de la situation pour semer le trouble. À noter que cette marche des journalistes signifie les funérailles du code de la communication. Pour les boutiques et entreprises d’Ankorondrano, les barrages de forces de l’ordre ont empêché, non seulement les employés, mais surtout les clients d’y accéder. Les employés ont dû montrer leur carte professionnelle pour pouvoir passer le barrage érigé par les forces.
Perturbations. Les accès qui mènent à Analakely ont été bloqués par les forces de l’ordre avec à leur tête le Commandant de la CIRGN le Gal Florens Rakotomahanina. Outre cela, les bus qui devraient passer au Centre Ville ont pris d’autres itinéraires comme à Vassacos, ou encore aux 67 ha. Plusieurs axes comme vers la Petite Vitesse ont été interdits à la circulation. C’est de la folie ce matin, les routes sont bloquées. C’est la gabegie. Toujours concernant la circulation, force est de constater que les éléments des forces de l’ordre se sont tous concentrés à Analakely et à Ankorondrano. Habituellement, des polices de la route gèrent la circulation au niveau des ronds points d’Andravoahangy et aussi à Ambodivona plus précisément au stationnement des zones nationales. Ces agents de la police communale sont chargés de veiller sur l’ordre public. Hier, c’était la gabegie totale, puisque les agents qui devraient s’assurer que les lois sont respectées étaient absents. Le trafic était particulièrement perturbé sur ces axes. Chaque conducteur faisait ce qu’il voulait sans se soucier des autres, des cas qui aggravent les perturbations habituelles. Des embouteillages monstres ont été constatés dans plusieurs axes de la Capitale.
Nirina Rasoanaivo