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dimanche, août 17, 2025
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Marcus Schneider (FES) : « Le changement trop fréquent de gouvernement empêche le développement »

Marcus Schneider prononçant son discours mercredi dernier devant une parterre d’investisseurs nationaux et étrangers.
Marcus Schneider prononçant son discours mercredi dernier devant une parterre d’investisseurs nationaux et étrangers.

L’instabilité politique continue de prendre en otage l’économie du pays.                               

L’hôtel Ibis à Ankorondrano a été mercredi dernier le lieu de rendez-vous des investisseurs nationaux et internationaux. Conjointement organisé par la Fondation Friedriech Ebert Stiftung, le ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé ainsi que le SIM (Syndicat des Industries de Madagascar), ce rendez-vous a permis aux invités de réfléchir sur la mise en œuvre de la nouvelle politique industrielle. Tout le monde était unanime sur le fait que l’industrie est un moteur de développement, mais nombreux étaient ceux qui ont dénoncé que l’économie reste l’otage de la politique à Madagascar. A ce propos, le représentant régional de la FES, Marcus Schneider, n’a pas hésité à affirmer dans son discours d’ouverture que « le changement trop fréquent de gouvernement et des ministres empêche le développement. »

A point nommé. Marcus Schneider a fait cette déclaration au moment où de nombreux politiciens réclament la signature d’un pacte pour le nouveau partage de pouvoir au sein d’un nouveau gouvernement. Et ce, cinq mois seulement après la mise en place du gouvernement dirigé par le Général Jean Ravelonarivo. L’histoire de ce pacte était partie de la déclaration de l’ancien président Marc Ravalomanana qui a proposé un acte dit de stabilité pour résoudre la crise institutionnelle qui opposait la présidence de la République à l’Assemblée nationale. Dans sa décision sur la motion de déchéance votée par les députés contre le chef de l’Etat, la Haute Cour Constitutionnelle a repris le terme « Pacte », mais les juges constitutionnels parlent de « pacte de responsabilité ». La HCC ne précise rien sur ce qu’on entend par « pacte de responsabilité ». Pour certains politiciens, c’est mettre en place un nouveau gouvernement où toutes les forces vives de la Nation devraient être représentées.

Stabilité et continuité. La communauté internationale préconise la stabilité comme solution au redressement économique du pays. Or, il ne peut y avoir stabilité sans continuité des services publics. Et on ne peut y avoir continuité des services publics si on change fréquemment le gouvernement, et les nouveaux ministres, pour placer leurs hommes, procéderont au remplacement des secrétaires généraux, des directeurs généraux et des directeurs qui ont été nommés il y a à peine quatre mois. Par ailleurs, les décisions déjà prises pour la mise en œuvre des politiques au niveau de chaque département ministériel risquent d’être remises en cause. On recommencera à zéro après une longue transition de cinq ans.

R. Eugène

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