« C’est un acte anticonstitutionnel que de laisser le conseil des églises FFKM mener la réconciliation nationale jusqu’à son terme » dit Masimana Manantsoa, actuellement coordonnateur national de la Cenit, coach de la Région Sud Ouest, ancien ministre de l’Intérieur. « Le conseil des églises aurait pu apporter son grain de sel », ajoute t-il. L’ancien ministre soulève que deux articles de la constitution nous rappellent à l’ordre. L’article premier précise que l’Etat est laïc, donc les évêques doivent rester dans les églises et non se mêler de politique. Enfin, termine Masimana, d’obédience Monima, l’article 268 de cette même constitution donne la solution car le Conseil National pour la Réconciliation est l’organisme étatique pour cette tâche et non le FFKM. On a empêché le CNR de faire son boulot, c’est pour cela que le processus actuel est anticonstitutionnel.
Propos recueillis par Charles RAZA