
Après le compte-rendu du conseil du gouvernement du 19 décembre dernier sur l’accord des mesures répressives sur les ventes ambulantes de masques chirurgicaux, masques FFP2 et masques FFP3, le ministère de la Santé publique malgache apporte quelques éléments de réponse afin d’éclairer les lanternes. Profitant d’une visite de courtoisie de l’ambassadeur de Chine à Madagascar, le professeur Jean Louis Rakotovao, ministre de la Santé publique a fait savoir : « les masques chirurgicaux, FFP2 et FFP3 font partie des dispositifs médicaux. Les masques chirurgicaux, comme leur nom l’indique, s’emploient spécifiquement dans les blocs opératoires. En tant que tels, leur utilisation ainsi que leur vente sont régies par des lois». Le ministre de la Santé publique a également noté que « la vente ambulante de ces masques est strictement interdite ». Face à la situation de ventes ambulantes de ces dispositifs dits « médicaux », des « mesures devraient être prises à tous les niveaux » afin de garantir « le respect des législations en vigueur ». L’intervention du ministre de la Santé publique d’hier a également permis de savoir que son département ministériel est « le seul habilité à octroyer les autorisations de vente des masques chirurgicaux, FFP2 et FFP3 ». Et que par conséquent, « les établissements (pharmacies ou supermarchés) agréés par le ministère de la Santé publique sont les seuls à pouvoir vendre ces masques ».
José Belalahy