Les Masters de pétanque vont donner leur verdict dans la première semaine de septembre à Istres, mais sans l’ombre des Malgaches qui ont connu leurs pires résultats de tous les Masters en terminant à l’avant-dernière place de ce rendez-vous de l’élite mondiale.
C’est fini pour les boulistes malgaches qui n’ont gagné la moindre étape des Masters de France et fini à une sixième place guère reluisante. Le plus mauvais résultat de l’histoire de la pétanque malgache qui va faire jaser les férus de cette discipline qui n’ont jamais accepté que la Fédération s’arroge le droit de nommer qui elle veut pour défendre les couleurs de Madagascar qui, juste dans les deux années précédentes, a gagné l’épreuve avec Toutoune, Lahatra et Tiana Tonnerre pour ensuite terminer à la seconde place en 2015.
Zéro pointé. On a ensuite vécu l’épreuve de force qui a conduit à la sanction de Toutoune et les déboires qui s’en suivirent, car depuis, les boulistes malgaches n’ont rien gagné. Un zéro pointé qui va faire réfléchir ces gens qui nous gouvernent.
Pire et en trois confrontations au cours des Masters 2016 avec l’équipe de France, Carlos, Mamy et Lahatra ont essuyé trois défaites, étant entendu que le jeune Bôlô ne tenait que le rôle de la cinquième roue d’une charrette. D’abord à Dax par 4 à 13, ensuite à Fréjus par 9 à 13 et à Illkirich- Graffenstaden par 11 à 13.
Si ces défaites s’inscrivent dans la logique puisque les hommes qui composent l’équipe de France ne sont autres que ceux qui ont gagné de nombreux championnats du monde notamment Lacroix, Suchaud et Leboursicaux auxquels s’ajoute Dylan Rocher, elles sont néanmoins alarmantes en vue du sommet mondial de décembre qui va se tenir à Tana.
Soigner la sortie. Car on ne pense pas que les Français vont tenter de changer une équipe qui a tout gagné même si d’autres éléments sont capables de battre l’équipe malgache comme ils l’ont fait durant ces Masters 2016 comme la bande à Quintais à l’étape Oloron Sainte-Marie, ou encore l’équipe de Fournié à Romans sur Isère. Autant dire que c’est beaucoup. Beaucoup trop pour qu’on puisse accorder le moindre crédit au choix de la Fédération Malgache de Pétanque qui a toutefois intérêt à retrousser ses manches pour détecter les boulistes qu’il faut à la place qu’il faut. C’est-à-dire une formation capable de ravir le titre mondial à domicile. Une obligation en quelque sorte pour le président Béryl Razafindrainiony avant de rendre son…tablier.
Clément RABARY
