- Publicité SW45 -
samedi, septembre 28, 2024
- Publicité -
AccueilPolitiqueTsihombe : Masy Goulamaly a recouvré la liberté

Tsihombe : Masy Goulamaly a recouvré la liberté

Masy Goulamaly, placée sous contrôle judiciaire.

Près de deux semaines après son interpellation et sa détention en résidence surveillée à Ambovombe, la députée et non moins candidate aux dernières élections législatives, Masy Goulamaly a recouvré, ce lundi, sa liberté après être passée devant le tribunal de première instance d’Ambovombe avec les dix autres personnes impliquées dans cette affaire. Elle est néanmoins mise sous contrôle judiciaire. Pour rappel, la députée a été arrêtée le 30 mai, au lendemain du scrutin, à Tsihombe, après les incidents qui ont touché le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante et de la Section de recensement des matériels de votes (SRMV). Elle a été emmenée à Ambovombe et placée sous résidence surveillée. La députée devra, par ailleurs, se présenter une fois par mois devant le tribunal.

Selon les informations, Masy Goulamaly a réfuté toutes les accusations contre elle durant son jugement. Cette affaire a suscité tant d’intérêt aussi bien sur la scène nationale qu’internationale. Un juriste qui suit ce dossier fait noter que le deuxième alinéa de l’article 73 de la Constitution, stipule qu’« Aucun député ne peut, pendant les sessions, être poursuivi et arrêté en matière criminelle ou correctionnelle, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée, sauf en cas de flagrant délit ». De plus, la loiprécise qu’ « une personne soupçonnée d’avoir enfreint la loi doit faire l’objet d’une enquête au niveau de la police, puis se présenter au parquet avant son procès. L’immunité parlementaire n’a pas été respectée », a-t-on confié.

Julien R.

- Publicité Google Ads -
- Publicité -
Suivez nous
387,795FansJ'aime
7,021SuiveursSuivre
1,030AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

3 Commentaires

  1. 1972 à 2024 ! Soit plus de 50 ans ; et on est encore au niveau des incendies ,de destruction de biens communs et publics.
    Presque un métier ; plutôt une profession.
    Aux instances judiciaires de faire la lumière.
    Une lumière que les apprentis terroristes ne se verront pas atteint d’une faible lueur.
    Voir l’Hôte de Ville renaître de ses cendres ne doit pas être une méthode de gestion.

    • Le choix dans les urnes est inaliénable dans un véritable état de droit . Seul cet abruti lèche cul stigmatise toutes les injustices et autres oppressions à l’origine de soulèvements populaires . On verra bien cette HCC corrompue et sous les bottes de Rainialainga subir les foudres de la population !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici