L’occasion n’est pas souvent donnée d’apprécier les tableaux de grands maîtres de la peinture malgache. Quand celle-ci se présente, elle n’est à rater sous aucun prétexte. Les amoureux de peinture ont jusqu’au 21 mai pour apprécier les tableaux des peintres des années 1900-1950.
Une manifestation exceptionnelle ! Amoureux d’art et collectionneur en plus d’être un vendeur, Max de Max et les Ferrailleurs a décidé de tenir une expo-vente inédite. Cette fois-ci, ce ne seront effectivement pas les œuvres d’artistes contemporains qui seront exposées dans son atelier, mais des pièces rares. Celles d’Emile Ralambo et plusieurs autres artistes des années 1900-1950 : Rambinintsoa, Raoelina et Bleger entres autres. A partir de ce jour, jusqu’au 21 mai, les amateurs pourront ainsi admirer et même se procurer quelques-uns des tableaux de ce maître de la toile malgache et de ses pairs.
Né en 1879, le goût d’Emile Ralambo pour la peinture se révèle très tôt. Comme Albert Rasamoely et Joseph Razafitseheno, lui aussi se passionnait pour le dessin et la peinture. N’ayant jamais été dans une école de Beaux-arts, le jeune homme qu’il était à l’époque se perfectionne cependant petit à petit tout en poursuivant ses études. En 1897, ses efforts commencent à porter ses fruits. Ses études terminées, il entre comme instituteur dans les écoles missionnaires protestantes. Et ce, pendant plus de trente ans dans la province de Fianarantsoa. Plus tard, il décide de se consacrer à sa passion : la peinture.
Musée de Versailles. Minutieux, parfois maniaque, Emile Ralambo est reconnu comme étant l’un des meilleurs aquarellistes de son temps. La plupart de ses tableaux ont d’ailleurs été acquis par des étrangers ayant séjourné à Madagascar comme fonctionnaires ou missionnaires. Ainsi, ses toiles ornent les salons de nombreuses familles en France, Norvège, Angleterre, ou en Amérique. Il participe également à différentes expositions au pays et représente parfois Madagascar à l’extérieur. En 1952, on lui décerne une médaille d’or. En 1960, il remporte aussi la médaille d’or de Vichy. Ceux qui sont en voyage en France pourront d’ailleurs apprécier l’une de ses œuvres, conservée au Musée de Versailles. Ceux qui n’ont pas cette chance pourront toujours admirer ou même se procurer ses toiles chez Max et les Ferrailleurs 9 rue de Russie Isoraka, au même titre que ceux de J.Rambinintsoa, Raoelina, Bleger et d’autres peintres malgaches de renom des années 1900 à 1950. Cette expo-vente inédite dont le vernissage se tiendra ce soir aura lieu jusqu’au 21 mai chez Max et les Ferrailleurs.
Mahetsaka
