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mercredi, juillet 2, 2025
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MEDD : La météo des feux pour bientôt

Le lancement du géoportail de suivi des feux hier.

En 2018, l’organisation institutionnelle de la réponse à la recrudescence actuelle des feux aurait enregistré 3 100 000 ha selon l’estimation de la NASA.

«La condition sine qua none de la réussite de la reforestation est la gestion des feux quelle que soit sa nature et son origine». C’est ce qui a été avancé lors de l’atelier de lancement du géoportail de suivi des feux à Antaninarenina hier. Une corrélation qui ferait que «les préventions en amont et suivi post-feux devraient être planifiées pour la mise en œuvre de la note politique sur la gestion des feux, outre les luttes actives durant la période sèche». Le géoportail correspond ainsi à «un outil de suivi des feux intégrant des systèmes de prévision et d’alertes précoces, des systèmes de suivi des feux actifs et des systèmes de surveillance des surfaces brûlées mensuelles et annuelles à l’échelle nationale avec des informations à différents niveaux (national, régional et communal)». Le ministère de l’Environnement et du Développement durable procédera progressivement à la mise en place de «la météo du feu». Ce, afin de «permettre de recueillir les informations sur les régions qui comptent le plus de feux, et leur saison. La météo du feu devrait également permettre de mobiliser à temps les démembrements du ministère».

Brûlés. Les statistiques démontrent les dégâts causés par la pratique de feu à Madagascar. «Entre 1970 et 1984, les surfaces brûlées sont allées de 1 000 000 à 3 000 000 ha». Aussi, «l’organisation institutionnelle de la réponse à la recrudescence actuelle des feux a enregistré 3 100 000 ha selon l’estimation de la NASA». Les statistiques faisant également savoir la répartition des feux selon quoi : « 90% des surfaces brûlées correspondent à des savanes herbeuses/arbustives, un peu plus de 5% à des zones forestières et moins de 5% à des zones de cultures». Des pratiques dont les impacts directs et indirects «vont largement au-delà de la déforestation, et se traduisent notamment par la pollution de l’air et de l’eau et leurs conséquences sur la santé et la sécurité humaine ; la perte de la biodiversité ainsi que la dégradation des paysages se manifestant par la désertification, l’érosion et la dégradation de la qualité du sol ou encore les inondations.»

José Belalahy

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