- Publicité -
vendredi, juillet 4, 2025
AccueilPolitiqueMédias et politique : Ilontsera appelle à la concertation des parties prenantes

Médias et politique : Ilontsera appelle à la concertation des parties prenantes

Ilontsera ou Observatoire des Médias et de la Communication tape du poing sur la table. En effet, selon un communiqué en date du 24 juillet dernier, « la confusion entre les organes de presse en tant qu’informateurs et les intérêts des patrons de presse en période électorale n’a pas disparu ». Ce n’est pas un fait nouveau à Madagascar. D’ailleurs, la fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES) a, en 2016, d’ores et déjà réalisé une étude y afférente et qui met en exergue la perte de l’indépendance des journalistes dans l’exercice du métier. Ilontsera exige également qu’« au nom de la liberté d’expression », lesdits journalistes soient mis sur le même pied d’égalité « qu’ils soient pour ou contre le régime ». C’est une suggestion qui rejoint celle qui a déjà été présentée lors du cadre de concertation de la Ceni et les médias le mois dernier. Il a été avancé, ce jour là, qu’un traitement équitable doit être observé entre les candidats soutenus par tel ou tel organe de presse et leurs concurrents.

Satires et parodies. « Quelles sont les limites aux satires, aux parodies et à la liberté d’expression ? », s’interroge Ilontsera. En France, surtout après l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, les débats ne sont pas clos. Pascal Engel, philosophe et professeur à l’Ecole des hautes études en science sociale) estime, par exemple, que « limiter le droit de moquer, comme l’exigent les nouveaux censeurs, c’est renoncer à l’universalisme au profit du relativisme ». Mais à Madagascar, les débats en question n’ont pas été assez décortiqués. Pourtant, les satires et les parodies sont des pratiques universelles et dans la plupart des cas, ce sont les chefs d’Etat qui en sont les cibles, comme l’avait avancé l’observatoire. Et concernant l’émission « Tsy mahaleo ny sampona », pour laquelle des journalistes ont été inquiétés pour avoir utilisé un uniforme militaire, mettre tout le monde sur le même pied d’égalité est un impératif. « L’on rencontre et utilise ces uniformes au marché, dans les films mais aucune poursuite n’est engagée », interpelle Ilontsera. Pour que ces différends soient dépassés, ce dernier invite les parties prenantes à se mettre autour d’une table et se concerter.

Aina Bovel

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici