Deux journalistes malgaches ont été mis en détention préventive pour la publication d’une lettre d’un lecteur dans leur journal concernant des affaires de bois de rose. L’AVG ou la plate-forme des organisations de sociétés civiles œuvrant pour l’Environnement si dit « profondément inquiet par toutes réactions inappropriées de la justice », dans son communiqué parvenu à la rédaction hier. Cette plate-forme partage l’avis du syndicat des journalistes, d’après qui, cette mise sous mandat de dépôt est excessive : « Cela n’est absolument pas justifié, c’est une mesure pour mettre en garde les autres journalistes …. ». Plutôt, l’AVG estime que la mise en œuvre d’enquêtes approfondies sur des cas suspicieux dénoncés par les citoyens comme prévoit le code de procédure pénal : « La police judiciaire est chargée de constater les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs à l’endroit » (art. 123 code de procédure pénale) seraient plus adéquates pour les affaires de bois de rose.
Recueillis par Navalona R.
