Leur création fait partie des défis lancés par le ministère de l’Environnement de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts (MEEMF), un pas important dans la protection de l’environnement et des ressources naturelles.
27 aires protégées viennent d’être définitivement créées. Leur création a fait l’objet d’un décret pris lors du Conseil du Gouvernement d’hier. Il s’agit entre autres de Manjakatompo-Ankaratra (Vakinankaratra), Manjakatompo Ankaratra (Boeny), Massif d’Itremo (Amoron’i Mania), Complexe Zones Humides Mangoky Ihotry (Atsimo Andrefana, Menabe), Ampotaka-Ankorabe (Alaotra Mangoro),… Et certaines ayant déjà existé ont fait l’objet d’une extension, telles que la Réserve Spéciale d’Anjanaharibe Sud (Sofia), le Parc National d’Ankarafantsika (Boeny), le Parc National Kirindy Mité (Menabe), etc. En effet, suite aux engagements pris au nom de la République de Madagascar par le président Hery Rajaonarimampianina, à l’occasion du VIe Congrès Mondial des Parcs qui s’est tenu à Sydney en novembre 2014, le MEEMF a œuvré sans attendre pour l’atteinte des objectifs dont l’acquisition de statuts définitifs avant le 15 mai 2015 pour les aires protégées créées dans le cadre de la vision de Burban, et le triplement du nombre des aires protégées marines. C’est ce qui a donc motivé leur création. «Ces aires protégées assurent une fonction écologique. Elles ont été choisies grâce à leur valeur cultuelle et culturelle, et de leur biodiversité». Et l’objectif commun étant de trouver l’équilibre entre la conservation et le développement durable des zones concernées. C’est un défi à relever dans le délai de 100 jours lancé par le gouvernement, selon les explications.
Travaux de concertation. Elles font partie de la première vague d’aires protégées qui ont franchi les différentes étapes de leur création définitive, selon toujours les explications. Des processus, de création marqués par différents travaux de concertation et de consultation de toutes les parties prenantes concernées, à savoir : les collectivités territoriales décentralisées, les services techniques et la population de base. Ceci, afin d’assurer la viabilité dudit processus ainsi que de celle des aires protégées elles-mêmes, au niveau régional. Par ailleurs, des travaux de consultation au niveau national ont été également effectués, avec le concours de la Commission du Système des Aires Protégées de Madagascar ou SAPM, afin de recueillir des avis par rapport aux documents de création de ces aires protégées. Toutefois, leurs dimensions respectives ainsi que leurs contenants n’ont pas été encore communiqués. Après cette première vague, le MEEMF s’est fixé comme second objectif et selon l’approche RRI (Rapid Results Initiatives), la création définitive des aires protégées marines et terrestres.
Recueillies par Arnaud R.
