Même si le déconfinement progressif semble aller au mieux, la toile reste toujours le meilleur allié des artistes pour le moment. Sur facebook, par le biais de vidéos de cinq minutes, les musiciens se lâchent dans le projet MeinOrt. « Love Is » de Sandrine Rajaofetra est un morceau qui décrit l’amour sous différentes formes et qui peuvent être vécues pleinement au quotidien. Particulièrement en cette période de confinement où le ressourcement et le focus sur l’essentiel sont à privilégier. « Comme l’amour de l’autre, en restant chez soi pour le protéger également. Et dans une certaine unité, nous finirons bien par vivre « libres » pour le temps qu’il nous reste », relate la chanteuse. Steph Rambi interprète un de ses morceaux qui parle des orphelins. Les paroles racontent la vie d’un orphelin en général vers la fin. Il ajoute qu’il est important de penser aussi à ces personnes qui n’ont personne vers qui se tourner. L’un comme l’autre se vivent accompagnés par le pianiste Andry Michael Randriantseva . Chacun chez soi et tous pour la musique, ceci est la preuve que la musique n’a de limite ni de frontière.
Pour le jeune Anthonio Andrian, son projet est un « espoir ». C’est une création musicale qu’il dédie au corps médical, à toutes les blouses blanches, les personnels soignants qui donnent le meilleur d’eux-mêmes chaque jour pour leurs compatriotes malades du Covid-19. Des mots d’encouragement, sur une mélodie apaisante qui reflète compassion et reconnaissance. Dans « Andeha hifampizara », Manou Radonason parle essentiellement de la musique, de ses bienfaits et ce qu’elle peut nous apporter en cette période difficile. Les émotions partagées entre musicien et public permettent de créer une union fraternelle malgré les circonstances actuelles, et peuvent même guérir les maux. Si le jeune homme est au clavier, la jeune Manu Radonason, bassiste de base, s’arme d’une guitare et se met au micro pour l’occasion.
Zo Toniaina