Cette nouvelle année apporte une nouvelle vision pour le Ministère de l’Education Nationale. Cette nouvelle vision se présente sous forme de perspectives, dont notamment la réintégration au niveau du programme scolaire de l’éducation de base l’éducation civique et morale, l’installation de centres opérationnels au niveau des Cisco. Ces derniers seront chargés de transmettre toutes les informations venant de la base jusqu’au ministère central. En outre, ce ministère opte également pour la standardisation de l’éducation de base. Cela, pour que tous les enseignants utilisent la même approche et se basent sur une norme connue par tous. A noter que beaucoup d’innovations ont été apportées pour l’année 2014, entre autres, la gratuité de l’éducation de base, la promotion de l’éducation numérique avec la distribution de tablettes numériques dans les établissements scolaires. Pour cette année, 2000 autres tablettes numériques vont encore être dispatchées dans les 22 DREN.
2e vague. A propos du recrutement des 10 000 enseignants non fonctionnaires, des précisions ont été apportées par le directeur général de l’Education fondamentale et de l’Alphabétisation au sein du Ministère de l’Education Nationale, Todisoa Andriamampandry,. « Ces nouveaux fonctionnaires sont actuellement en pleine signature de leur contrat de travail. Nous ne sommes plus au stade de la vérification car ils rejoindront aussitôt leur poste après avoir respectivement reçu leur IM. Donc, il n’y a plus aucun problème pour cette 1re vague. Quant à la 2e vague, la liste qui contiendra leur nom sera publiée ultérieurement », souligne-t-il. Et selon toujours les explications, ces recrutements ne se font pas tous les ans, mais se font en fonction des postes budgétaires existants. Notons que pour ces nouveaux fonctionnaires, certains pourront revenir dans leur ancien lieu de travail si toutes les conditions qui devront leur permettre d’y revenir sont réunies. Pour d’autres qui n’ont pas cette chance, leur sort sera mis entre les mains du Ministère central. Autrement dit, il se pourrait qu’ils soient affectés dans des zones reculées, là où il n’y a pas assez d’enseignants.
Arnaud R.