Des présumés fabricants d’explosifs et poseurs de bombes, unis dans un réseau de malfaiteurs visant à soutirer de l’argent à leurs cibles, ont été arrêtés. Leur mode opératoire semble être très simple, ils intimident les chefs d’entreprises par mail. « Les concernés envoient un mail et menacent de faire exploser la société de leur proie si celle-ci ne verse pas la somme qu’ils réclament. Évidemment, une forte somme d’argent en devises étrangères », a-t-on tiré du communiqué du collectif des français d’origine indienne à Madagascar (CFOIM). Dans cette affaire, le collectif a esté en justice et s’est porté partie civile. Saisie du dossier, une enquête a été ouverte par la gendarmerie. À l’issue d’une investigation poussée, les limiers ont mis la main sur quatre individus. Ces derniers sont suspectés de fabriquer et poser des explosifs, a précisé le CFOIM. Parmi les personnes arrêtées, un faux gendarme. Ce réseau de malfrats espérait empocher le pactole avant la date de la fête de l’indépendance (26 juin dernier). Les événements leurs ont été défavorables lorsque les investigations ont permis de les retrouver. Ils sont maintenant privés de leur liberté et attendent leur procès en prison. Un mode opératoire pareil n’est pas chose nouvelle bien qu’il s’agisse d’une évolution du banditisme, selon le CFOIM. En 2016, des opérateurs économiques et même des ambassadeurs ont subi des menaces de la sorte mais les actions ont été déjouées par les forces de l’ordre.
D.R