Depuis le 28 juillet dernier, l’humanité vit à crédit. Cette date correspond à celle où « l’humanité a consommé l’ensemble de ce que les écosystèmes peuvent régénérer en une année« .
Même si la méthode utilisée pour calculer cette date fait débat, il faut admettre qu’à cette allure, la capacité de renouvellement des ressources naturelles ne peut suivre le rythme de la consommation.
Le gaspillage alimentaire est un fléau d’une telle proportion qu’il est difficile de l’imaginer et tous types d’aliments sont concernés. Cela coûte énormément à notre planète et est d’une incohérence quand on sait que la faim dans le monde progresse et pourrait avoir touché jusqu’à 828 millions de personnes en 2021.
En 2016, le Pape François affirmait que « Le déficit alimentaire n’est pas naturel, la vérité est que la souffrance de nombreuses personnes de ce fléau, aujourd’hui au 21e siècle, est due à la mauvaise et égoïste répartition des ressources et à la spéculation des commerçants des produits alimentaires ».
Aujourd’hui, en 2022, cette affirmation est encore plus probante. Le nombre de ceux qui souffrent de malnutrition ne cesse d’augmenter et quand certains meurent d’indigestion, d’autres meurent d’inanition !
Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour éradiquer la faim dans le monde et, vous pensez certainement qu’à votre niveau vous ne pouvez y faire grand-chose. Mais, n’adhère-t-on pas déjà à la cause en évitant de jeter de la nourriture ?
Conclusion : mauvaise humeur