
Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres) a franchi des étapes significatives avec l’avancée des dossiers sur le développement de la nanotechnologie et sur l’université numérique.
La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Monique Rasoazananera, dresse un bilan plutôt positif de plusieurs dossiers importants de son département. En font partie le développement de la nanotechnologie à Madagascar, d’une part, et la mise en marche de l’université numérique, d’autre part, le Mesupres étant parmi les pays présents à la réunion des ministres francophones de l’enseignement supérieur pour le développement numérique de l’espace universitaire francophone, tenue en France la semaine dernière.
Avec la tenue à Antananarivo, il y a quelques semaines, de la rencontre avec le consortium MINATEC-Nanolab de Grenoble, un vaste campus d’innovation en micro et nanotechnologie en France, le Mesupres enclenche la vitesse supérieure dans la mise en place de la politique nationale sur la nanotechnologie. Le domaine de la recherche, mais également un vaste champ d’activités, n’en tireront, bien entendu, que des avantages, la nanotechnologie étant utilisée dans une multitude de domaines, souligne la ministre.
FIERS. La recherche, justement, est inscrite parmi les priorités du Mesupres et devra servir de manière tangible les intérêts de la population malgache, réitère la ministre. L’exemple cité sur le vaccin animal avec l’implication de l’IMVAVET (Institut Malgache des Vaccins Vétérinaires) et le concours de chercheurs coréens, l’illustre. « Ces résultats de recherche servent dans le quotidien des éleveurs malgaches et contribuent au développement de leurs activités », confirme-t-elle, pour rappeler un objectif de son département, conformément à un axe stratégique du plan national de développement : un enseignement supérieur innovant et adapté aux besoins de la société. Un objectif qui nécessite la mobilisation de moyens à la hauteur des aspirations, et à l’origine de la mise en place par le gouvernement, du Fonds compétitif d’innovation pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique (FIERS). Ce fonds alimenté par les ressources de l’Etat, tout en étant disposé à recevoir des soutiens venant des partenaires financiers, est destiné à appuyer les projets les plus pertinents et à forte valeur ajoutée, dont les résultats rejoignent cet objectif d’adaptation aux besoins réels de la population malgache.
Hanitra R.