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mardi, mai 13, 2025
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Mesupres-Association des Chercheurs enseignants : L’importance d’une politique nationale de la recherche soulevée

Un des berceaux de la recherche malgache.

Le pays dispose des produits de recherches qui n’attendent qu’à être utilisés à bon escient. La valorisation de ces documents ô combien importants devrait permettre d’asseoir un développement répondant aux réalités du pays, au lieu d’un développement importé d’ailleurs.

La situation de la recherche scientifique à Madagascar se résume en quatre points : le pays ne dispose pas de politique nationale de la recherche, l’État n’y alloue pas un budget propre (les derniers chiffres font état de 0,01% du budget national), les chercheurs malgaches effectuent des recherches et proposent des solutions aux problématiques du pays, sauf que personne en dehors de leur cercle ou du domaine universitaire ne connaît l’existence de ces produits. Le dernier point a été confirmé par Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) lors d’une rencontre avec des représentants de l’association des chercheurs enseignants. « La rencontre a pour objectif de voir d’un commun accord comment valoriser les produits de recherches. Ainsi, des idées sur la vulgarisation des produits de recherches existantes ont été avancées afin que tout malgache puisse les utiliser et s’en servir pour le développement du pays » a noté la ministre. La réunion entre les parties prenantes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a également permis d’avancer l’idée de mettre en place, une politique nationale de la recherche. Dont « l’inexistence constitue une grande lacune pour le pays » d’après l’association des chercheurs enseignants. 

Concertation. Le rendez-vous entre la ministre de tutelle et les membres de l’association des chercheurs enseignants du pays rentre dans le cadre de la politique d’ouverture menée par la nouvelle équipe dirigeante du Mesupres. Il va s’en dire en effet que, la conception et l’élaboration d’un document comme la politique nationale de la recherche nécessiterait l’implication de toutes les parties prenantes. L’association des chercheurs enseignants a d’ailleurs souligné l’enjeu d’une telle entreprise en notant « l’importance de l’esprit de concertation ». Toutes les entités œuvrant dans le domaine de la recherche scientifique devraient, en effet, collaborer pour l’élaboration du document. Une approche partagée par Elia Béatrice Assoumacou qui a fait savoir que « d’autres rendez-vous seront organisés entre les acteurs pour résoudre les problématiques de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique mais surtout pour promouvoir la recherche ». Si élaborer une politique nationale de la recherche est une chose, mettre en place des procédures d’évaluation fiable afin d’en justifier les performances et l’efficacité en est une autre. 

José Belalahy

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